Témouchent

Grogne des habitants d’une cité de logements AADL



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La filiale Gest Immo d’AADL vient de connaitre sa première remise en cause par ses clients copropriétaires des 1000 logements situés face à la zone industrielle sur la route de Chabat el Laham.

Elle est accusée de ne pas remplir ses engagements en matière d’entretien des parties communes des immeubles à la hauteur des frais de charges communes acquittées par les habitants. Ils estiment que les 3 millions de DA versés mensuellement sont exorbitantes au regard des services rendus. Ils estiment à cet égard que l’emploi d’une dizaine d’employés, entre gardiens et femmes de ménages, ne justifie pas un niveau aussi excessif de rétribution.

De la sorte, ils se sont constitués en association de façon à s’organiser pour agir solidairement avec les moyens que permet la réglementation. Une fois l’agrément de leur association obtenu cette semaine, les membres de son bureau sont passés à l’action en organisant un sit-in dans leur cité afin de sensibiliser le reste des habitants sur le conflit latent avec AADL : «Il n’est pas normal que nous ne disposons d’actes mais de seulement une pré-affectation.

De ce point de vue, les attributaires de logements sociaux sont mieux traités que nous. Il est par ailleurs anormal que la facture du loyer comporte aussi les frais des charges, ceux-ci vont à la caisse de Gest Immo et le reste à celle de AADL.

Des juristes nous assurent que c’est illégal. De même, les ordres de versement à la banque ne comportent aucun cachet, ni signature. Nous ne pouvons faire la grève de paiement des charges car autrement, ce sont des pénalités de retard et au bout de quatre mois, c’est le risque d’être délogé de chez soi.»

Pour le reste, les protestataires dénoncent le fait que leur quartier excentré par rapport à la ville soit réduit à une cité dortoir : «Pour une boite d’allumettes, vous êtes obligés d’aller en ville alors que des dizaines de locaux commerciaux sont fermés depuis des années au rez-de-chaussée de nos bâtiments.

Il n’y a pas une pharmacie ! Quant au transport, il n’existe aucune ligne de bus alors que les taxis nous prennent 100 au lieu de 50DA comme pour la cité voisine de ville nouvelle. L’école primaire qui devait ouvrir cette année connait un retard des travaux de cinq mois. Il n’y a pas de poubelles collectives pour les poubelles, L’éclairage public est défaillant avec des lampes grillées qui ne sont pas remplacées.

Nous avons saisi toutes les autorités compétentes en vain.» Le chef du bureau de Gest Immo indique que parmi les réclamations, certaines échappent à ses attributions.

Quant au montant des charges, elles ne couvrent pas que les salaires des gardiens et femmes de ménages qui sont au nombre de 20 et non de 10. Il y a d’autres charges comme l’entretien des ascenseurs, ajoute-il. Rencontré, un gardien qui s’est rapproché de nous, conteste les propos des habitants par rapport aux poubelles qui, assure-t-il ont été volées.

Est-ce par les habitants ? Comment se fait-il alors qu’il y a 20 gardiens rétribués ? Il ne sait que répondre sauf à aligner les griefs contre certains habitants. Il est par exemple outré qu’il y ait des jets de sachets contenant des ordures ainsi que les remontrances faites à ses collègues femmes de ménages sur le travail qu’elles effectuent dans le nettoiement des escaliers.

En définitive, en la cité des 1000 logements AADL, d’exécrables rapports se sont forgés entre les uns et les autres au point que le gardien finit par clamer que celui qui estime excessives les charges n’a qu’à rendre les clefs.


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