Le festival international du cinéma d’Alger

Paysages d’automne de Merzak Allouache, en avant-première mondiale



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Le Fica est de retour dans sa version 2019 avec une belle programmation. Lors d’un point de presse tenu au niveau de la salle Frantz Fanon à Alger, la commissaire du festival, Zehira Yahi, et le directeur artistique Ahmed Béjaoui ont détaillé le programme de cette dixième édition.

Cette année, le festival est programmé du 7 au 16 novembre. Comme le précise si bien la commissaire Zehira Yahi, cela donne l’impression que le festival est plus long que d’habitude. «Ce n’est pas le cas. C’est juste que les années précédentes nous mettions les dates de l’ouverture officielle jusqu’à la clôture.

On ne mettait pas les dates de la programmation des films hors compétition. Cette année, on a décidé de prendre toute cette période qui est en fait le programme du festival», explique-t-elle. Si le Fica s’ouvre le 7 novembre avec la projection du long métrage Wardi réalisé par Mats Grorud, il se clôturera le 14 novembre avec le film de fiction intitulé Inocencia, d’Alejandro Gil.

Parmi les films répertoriés dans la catégorie des longs métrages, citons entre autres La miséricorde de la jungle, de Joel Karekekezi. Les films en hors compétition, au nombre de 7, seront rediffusés, pas forcément le lendemain et avec les mêmes horaires. Deux salles sont mises à la disposition du festival par l’Oref : la salle Ibn Zeydoun pour les projections en présence des membres du jury et la salle Cosmos pour les rediffusions. Zehira Yahi note que, comme promis l’année dernière, le commissariat a fini par créer la catégorie court métrage en compétition.

Ainsi, 8 films par catégorie seront à l’honneur avec au total 24 films en compétition officielle. En marge du festival, deux rencontres professionnelles sont prévues. La première table ronde aura pour thème : «De l’idée à l’histoire et de l’histoire au scénario : comment suggérer sans trahir» avec pour intervenants Amazit Boukhlafa, Georgi Balabanov et Mahmoud Ben Mahmoud. La deuxième table aura pour intitulé : «Femmes au cinéma, femmes de cinéma», avec Amina  Béjaoui, Anna Bucca, Appoline Traoré et Jacqueline Gozland. De même que sera organisée une master-class ayant pour thématique : «Le montage, troisième écriture d’un film» animé par Yannick Kergoat.

Comme le veut la tradition de ce festival, cette année un hommage posthume sera rendu au réalisateur algérien Moussa Haddad, décédé en septembre dernier. Un autre hommage cinématographique sera rendu à Inger Servolin, pionnière suédoise du documentaire engagé. La commissaire Zehira Yahi précise que d’autres protagonistes viendront à Alger pour accompagner leur production, à l’image du documentaire Sur les traces de Mamani Abdoulaye, réalisé par Amina Abdoulye.

Cette dernière sera présente aux côtés d’un ami de son père, Nils Anderson. Pour sa part, Jose Maria Galante Serrano viendra parler du film documentaire Le silence des autres, réalisé par Almudena Carracedo et Robert Bahar. Le directeur artistique du Fica, Ahmed Béjaoui, rappelle qu’il y a des courants qui traversent la programmation avec un regard sur l’actualité du monde. Il y a une première thématique sur la fragilisation des indépendances avec ses conséquences et une seconde sur la condition de la femme. En dehors des films algériens, le commissariat a intégré deux films arabes, compte tenu de l’annulation cette année du Festival international du film arabe.

Il s’agit des films Fetwa, de Mahmoud Ben Mahmoud et de Karma, du réalisateur égypien Kkaled Youcef. Il est à noter que ce que le film Karma sera prochainement à l’affiche dans les salles de l’ONCI. Dans la catégorie des longs métrages en compétition, figure le long métrage Paysages d’automne, de Merzak Allouache, qui sera présenté en avant-première mondiale.

De même que le film documentaire 143 rue du désert, de Hassen Ferhani, qui fera l’objet d’une avant-première. A la question de savoir pourquoi le film Abou Leila, d’Amine Sidi Boumedine n’a pas été sélectionné pour le Fica, Zahia Yahi avoue qu’effectivement il avait été envisagé de programmer ce film en question. «Mais entre-temps, on a eu l’information sur laquelle on ne pouvait pas programmer deux films en avant-première mondiale. Le premier, c’était celui de Merzak Allouache, et le second Héliopolis, de Djaffer Gacem. Cela nous a fait revoir la programmation. Gacem a retiré son film sous prétexte qu’il n’était pas prêt. On a envisagé de mettre le film Abou Leila hors compétition, mais l’équipe du film a décliné notre offre», explique-t-elle.

Il est à noter par ailleurs que le jury du festival est composé de personnalités connues du monde du cinéma, à l’instar du journaliste et auteur algérien Saad Khiari, du réalisateur français Pierre Henry Deleau, ou encore de l’actrice Mounia Boualem.


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