Ces candidats à l’élection présidentielle qui ont une peur bleue de Gaïd-Salah



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Par Abdelkader S. – Les cinq candidats choisis par Gaïd-Salah pour jouer chacun un rôle dans le vaudeville électoral du 12 décembre prochain commencent à lever le voile sur le déroulé de leur «programme électoral».

A l’exception d’Ali Benflis qui a fait de l’opposition au régime son cheval de bataille, sans pour autant franchir la ligne rouge, les quatre autres candidats se présentent presque ouvertement comme les persona grata du commandement de l’armée auquel ils savent gré de les avoir choisis pour perpétuer le système dont ils sont issus.

Hormis cette infime nuance, rien ne différencie les cinq prétendants à la fonction suprême. Sur le plan économique, Tebboune, Benflis, Belaïd, Bengrina et Mihoubi ressassent le même discours auquel Bouteflika a habitués les Algériens vingt ans durant. Un discours qui trouve son creuset dans le populisme et la fuite en avant.

En effet, tous promettent aux citoyens, qui ne les écoutent pourtant pas, le maintien, voire le renforcement, de la politique sociale qui a encouragé l’assistanat et détruit l’effort et le travail. Une politique sociale dont on aperçoit déjà les premiers signes au travers du lancement de nouveaux programmes de logements sociaux alors même que les anciens n’ont pas été achevés ou ont mis à nu la grande imposture de Tebboune et de ses successeurs : malfaçons, absence de viabilisation, isolement, injustice persistante dans l’affectation des logements, passe-droits, etc.

Par ailleurs, aucun des cinq candidats n’appelle l’armée à ne pas s’immiscer dans la prochaine élection et aucun d’eux n’exige du chef d’état-major de cesser d’empiéter sur les prérogatives du chef de l’Etat intérimaire, du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur dans la gestion de cette échéance électorale. La position apeurée des cinq poulains de Gaïd-Salah se résumant à jurer que «l’armée se tient à équidistance entre tous les candidats», voulant prouver ainsi que l’institution serait neutre dans cette élection dont elle est pourtant le maître d’ouvrage.

Enfin, les cinq compétiteurs pré-élus par le chef d’état-major de l’armée ne disent rien sur le sort qu’ils comptent réserver à l’octogénaire général tutélaire une fois assis sur le trône : le jugeront-ils pour avoir couvert pendant quinze ans les frasques du clan, pour avoir voulu attenter à l’unité du peuple, pour avoir outrepassé ses attributions, pour avoir emprisonné des Algériens en toute illégalité et pour avoir causé la faillite de l’économie nationale ? Il n’en sera rien.

A. S.


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