Sétif

Zone industrielle, dites-vous ?



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S’étendant sur des centaines d’hectares, la zone industrielle et la Zone économique d’activité (ZEA) de Sétif se trouvent dans une situation peu enviable.

Réalisés dans les années 1970, les axes routiers de la zone industrielle attendent une réhabilitation qui n’arrive pas. Inscrits dans le plan de charge de 2019 pour un montant de 54,3 millions de dinars, les 2 km de la voie principale ainsi que l’éclairage public pour une enveloppe de 800 000 DA, restent au stade des bonnes intentions.

La détérioration de différentes voies d’accès, la défaillance de l’éclairage public, l’absence de la sécurité n’arrangent pas les affaires des occupants des lieux. «On nous demande de payer des cotisations pour des services inexistants. Comment voulez-vous qu’on s’acquitte de nos quotes-parts alors que la situation de la zone et de la ZEA est en perpétuelle dégradation ? Face à la descente aux enfers de la zone, notre contribution prend paradoxalement la tangente.

Ces dernières années, elle est passée de 13 à 27 DA, soit une augmentation de 107%. N’ayant pas le droit d’assister au conseil d’administration de la société de gestion, nos doléances restent lettre morte. L’entretien des espaces n’est pas le fort de la société de gestion», tonnent des opérateurs économiques.

Et d’enchaîner à propos de la sécurité. «À la tombée de la nuit, une partie de la ZEA devient une beuverie à ciel ouvert. Le volet de la sécurité est du ressort de la société de gestion, non. Les interventions des policiers du 4e arrondissement ont élucidé de nombreux vols».

Comme un malheur n’arrive jamais seul, l’extension de la zone industrielle complique l’existence de nombreux opérateurs. «Trouvez-vous normal qu’une zone ne dispose pas en 2019 d’une ligne téléphonique? La sécurité on ne vous dit pas. Mal étudié, l’étroitesse du réseau routier complique le déplacement de nos engins.

Le manque d’eau nous empoisonne la vie», révèlent des industriels de l’espace, dont certains coins sont chaque nuit squattés par des buveurs. Pour connaître l’autre son de cloche on a pris attache avec la directrice de la société de gestion de la zone. «Tant que les opérateurs économiques ne versent pas leurs cotisations, il nous est impossible de leur fournir les prestations demandées.

Datant des années 1970, la réhabilitation de la zone n’est pas de la compétence de la société de gestion. Nous avons lancé le revêtement en béton bitumineux de la voie principale, un bureau d’études a été, a cet effet engagé, mais faute de budget, l’opération inscrite pour 2019 a été décalée. Inscrit sur nos fonds propres, la réalisation de l’éclairage public sera finalisée avant la fin de l’année en cours. Pour ce qui est de la sécurité des sites, des mesures ont été prises, mais beaucoup reste à faire», souligne la première responsable de la société. Notons à toutes fins utiles que la situation de la zone d’activité d’Ouled Saber n’est guère reluisante.

La décrépitude des lieux vous donne froid au dos. «Dépourvue du strict minimum, la zone est un véritable bourbier. La situation se complique de jour en jour. Promis depuis belle lurette, l’aménagement se fait désirer. Avec un réseau routier impraticable à 95%, on ne fait que réparer nos parcs roulants faisant les frais de ces chemins faisant office de routes», empestent des industriels qui ne savent plus à quel saint se vouer.


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