Clôture ce jeudi soir du festival international du cinéma d'Alger



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Cette dixième édition du festival international du cinéma d'Alger possède une particularité, celle de se prolonger encore de deux jours, vendredi et samedi, après sa clôture officielle, ce soir à 19 heures à la salle Ibn Zeydoun. Cette prolongation fait le bonheur des cinéphiles.


C'est donc ce soir, jeudi, qu'a lieu la clôture du festival international du cinéma d'Alger. Cette clôture officielle est l'occasion de décerner les prix que le Jury, présidé par le cinéaste Pierre Henri-Deleau, a sélectionné. C'est l'occasion aussi d'assister à un long métrage cubain, Inncencia , réalisé par Alejandro Gil, un film fiction relatant la réhabilitation d'étudiants en médecine, injustement incarcérés.


Dans cette édition du festival, le court métrage était à l'honneur. On citera, à titre d'exemple, le film de 17 minutes ayant pour titre Tahiti et réalisé par Latifa Said. Il s'agit de l'histoire véridique d'un jeune Camerounais qui a vécu dix années dans un ascenseur de l'aéro-habitat du Bd Mohamed V. C'était un migrant amoureux de l'Algérie qui est retourné dans son pays, faute de n'avoir pu obtenu un titre de séjour pour régulariser sa situation. D'autres courts métrages aussi captivants ont été projetés à la salle Ibn Zeydoun. Parmi les longs métrages, la France a présenté le plus long dans la durée, soit 147 minutes c'est-à-dire plus de deux heures avait pour titre, Corleone le parrain des parrains. L'avantage de cette édition du festival est de pouvoir revoir ces films, qui ont été projetés une première fois, à la salle Ibn Zeydoun. Ainsi la salle Cosmos, située un étage au-dessous, programme ces rediffusions. Ainsi, Corleone le parrain des parrains a y été projeté une deuxième fois, mercredi dernier. Ce festival, d'autre part, a été choisi par le réalisateur algérien Merzak Allouache pour présenter son nouveau film en avant-première avec pour titre, Paysages d'automne.


Ce festival a été riche en enseignements grâce aux conférences et ateliers organisés dans la salle Frantz-Fanon. Les femmes étaient à l'honneur dans les différentes phases que comptent la réalisation d'un film, notamment le montage et le scénario. Par ailleurs, un hommage émouvant a été rendu à Moussa Haddad, l'auteur du film légendaire, Les vacances de l'inspecteur Tahar et qui nous a quitté cette année. II faut mettre à profit les deux jours de prolongation pour voir encore des films inédits, ce vendredi et ce samedi, comme Les enfuma des de Dahra de Abderahmane Mostefa et La décennie noire de Fatma Ouazene.


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