Les Constantinois disent « NON » aux élections



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Le trente-neuvième rendez-vous hebdomadaire a sonné ce vendredi comme une réponse à la marche organisée la veille par les partisans de la tenue des élections du 12 décembre. Des milliers de Constantinois et Constantinoises sont sortis réitérer leur refus de cautionner la tenue du scrutin. « Makache intikhabet maa el-issabet », « Pouvoir assassin », étaient entre autres les slogans scandés par les marcheurs rassemblés au centre-ville juste après la prière du vendredi. Les récentes peines prononcées contre les « hirakistes » arrêtés n'ont pas manqué d'interpeller les manifestants qui ont sillonné les deux principales artères du centre de la cité. L'on pouvait aussi entendre « Otoulqo wledna we eddiw wled el gaid » (Libérez nos enfants et prenez les enfants de Gaid », scandé par les opposants au pouvoir, notamment à leur passage devant un commissariat sur le Boulevard Belouizdad. Bref, la foule semblait gonflée après la tentative de la veille qui, rappelons-le, a été émaillée par des interpellations

En effet, une initiative tentée par une trentaine personnes favorables à la tenue des élections du 12 décembre a failli dégénérer avant-hier au centre-ville. Des appels à les empêcher de tenir leur sit-in diffusés la veille et la matinée via les réseaux sociaux ont rassemblé des centaines de personnes opposées au scrutin. Discrète depuis le début du mouvement populaire, la présence jeudi en tenue des agents de maintien de l'ordre était plutôt remarquée, les policiers formant une sorte de cordon de protection autour des partisans de la tenue de la présidentielle. La masse rassemblée à proximité du palais de la Culture Mohamed, Laid-Al-Khalifa a scandé des slogans favorables au chef d'état-major et lancé des appels aux Constantinois pour aller en masse élire un nouveau Président « djeich, chaab khawa khawa » pouvait-on entendre. Beaucoup plus nombreux les sceptiques, eux, du tac au tac, ripostaient aussitôt « makach intikhabet maa el issabet », les jeunes agglutinés autour de la petite masse n'hésitèrent même pas à qualifier leur opposant de « larbins » « makach el-vote ya s'hab el casse-croûte ». Une opposition que certains parmi les modérés qualifièrent d'antidémocratique, rappelant au jeune du « hirak » que dans une république démocratique, chaque citoyen est en droit d'exprimer en toute liberté ses convictions.

C'est dire que d'aucuns n'osent, du moins pour le moment, prédire ce qui adviendra de la feuille de route « imposée » faut-il le souligner au forcing par le pouvoir. Mais d'ici là, puisque le scrutin n'est prévu que dans un mois, la campagne, dont le coup d'envoi est prévu demain, risque peut-être de mal tourner. Les cinq candidats, eux, se préparent à mener leurs batailles qui s'annonce, rudes puisque bien avant d'obtenir l'adhérions des Algériens à leurs programmes respectifs, il leur faudra d'abord et avant tout les convaincre d'aller voter. Acte loin d'être acquis.


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