Les 5 candidats en mission impossible



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A quelques semaines du rendez-vous historique du 12 décembre, les 5 candidats en course pour la magistrature suprême du pays, paniqués, tâtent le terrain depuis le Sud avant d’engager leur campagne dans les grandes villes.
Prévenus par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), de faire une rupture radicale avec les pratiques précédentes de l’ancien régime et réitérer l’engagement de veiller à la tenue d’une élection transparente. Les cinq présidentiables, sont désormais, entre le marteau de l’ANIE et l'enclume du Hirak qui chahute leurs déplacements.
Un vrai duel, citoyens et candidats, un défi pour les 5 candidats appelés à convaincre et à mobiliser un électorat hanté par la fraude de l’ère de l’ancien système. Une mission presque impossible dans la foulée des changements revendiqués par les citoyens depuis le prélude du mouvement du 22 février, dont l’armée s’est engagée à protéger ces revendications, en toutes circonstances.
Ces politicos , cloués par leur destin d’avoir été un jour ministre ou premier ministre sous Bouteflika, à l’assaut du palais d’El-Mouradia, auront la lourde tâche de convaincre les électeurs d'aller aux urnes, et plus encore, démentir leur approche avec l’ancien pouvoir en tant qu’anciens responsables du régime. Ainsi, les cinq courtisans du fauteuil de la Présidence devront faire face à une opinion fortement agitée par le changement, refusant les anciens visages : un chalenge confronté aussi à une concurrence acharnée entre eux.
Le quintet aura ainsi du mal à séduire les électeurs algériens et convertir son discours politique à l’après Bouteflika, sous le slogan d’un véritable changement du système auquel aspire la population.
Du détestable Bouteflika qui symbolise l’ère de la Issaba, en passant par l’ère de ‘’se serrer la ceinture’’ et la fin du ‘’Yaourt’’ de Ouyahia pour faire plaisir à sa favorite la France, durant cette période, il était vraiment trop facile de se moquer des algériens jusqu’à voter pour un ‘’cadre’’.
 Aujourd’hui, et à l’ère du réveil de la conscience politique, l’heure est passée du passé au présent et il est difficile de contourner l’éveil du citoyen algérien. Seul, un candidat au programme convainquant et au profil propre et honnête, qui fait serment d’abolir l’ère de Bouteflika, pourra gagner la confiance des électeurs !      

 


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