On vous le dit

– Une commission spéciale enquête à la direction de l’éducation de Bouira

Le secteur de l’éducation de la wilaya de Bouira continue de faire parler de lui. La liste des scandales l’éclaboussant depuis des années n’en finit plus. Ainsi, la situation catastrophique dans laquelle pataugent des établissements scolaires, notamment du cycle primaire, et ce, malgré une forte mobilisation des ressources financières, est due essentiellement à une mauvaise gestion des responsables.

De sources bien informées, nous avons appris qu’une commission d’enquête ministérielle a été dépêchée afin d’éplucher certains dossiers, dont on ne connaît pas encore la teneur. Depuis le début de la rentrée scolaire, plusieurs mouvements de protestation initiés par des parents d’élèves dénoncent ainsi les conditions dramatiques dans lesquelles étudient leurs enfants. Les collégiens sont confrontés à plusieurs problèmes.

Les potaches étudient dans des conditions parfois intenables. Des écoles primaires se trouvant dans un état lamentable menacent même ruine. Des salles de classe ne sont pas équipées en moyens de chauffage, alors que d’importantes enveloppes financières ont été dégagées, et ce, dans le cadre des différents programmes visant ainsi l’entretien des classes et l’installation des équipements de chauffage.

– 12 candidats admis au concours MCA en neurologie affectés

Les 12 candidats admis au titre du concours de Maître de conférences A (MCA) et de professeur hospitalo-universitaire en neurologie qui s’est déroulé les 23, 24 et 25 juin dernier à Alger, ont procédé hier au choix de leurs postes au sein des centres hospitaliers.

Cette répartition qui intervient près de six mois après les résultats a été bloqués par le ministère d e l’Enseignement supérieur suite aux différentes plaintes des quatre candidats recalés, dont un chef de service par intérim contestant ces résultats compte tenu des conditions dans lesquelles les candidats ont été examinés.

Les résultats de l’inspection peu «tranchants» ont mené les responsables de l’enseignement supérieur à valider les résultats, à procéder à la répartition des postes, au blocage des quatre postes des candidats recalés, tout en promettant d’organiser un nouveau concours au mois de décembre prochain.

– Recensement de 330 bâtisses menaçant ruine à La Casbah d’Alger

Le président de la Fondation Casbah, Ali Mebtouche, a fait état, dimanche dernier, du recensement de 330 bâtisses menaçant ruine à La Casbah d’Alger, appelant les autorités de wilaya à agir pour rattraper le retard accusé dans le règlement du dossier. «La Fondation, qui a recensé 330 bâtisses menaçant ruine, n’a aucune responsabilité à avoir dans les effondrements répétés survenus à La Casbah», a-t-il précisé devant la presse, imputant ces accidents aux «mauvaises politiques appliquées à cette ville antique».

Il a appelé, à ce propos, à «la divulgation des budgets affectés à la restauration de La Casbah depuis 1962 à nos jours». Affirmant que le temps était venu de reprendre le dossier de La Casbah dans une transparence totale permettant de mettre fin aux pertes humaines et matérielles, le président de la Fondation Casbah s’est interrogé sur «le bien-fondé» des travaux engagés, notamment en ce qui concerne «la restauration de 364 maisons et la mobilisation de 54 architectes spécialisés».

– Détection de 16 foyers de la fièvre catarrhale à Batna

Les services de l’Inspection vétérinaire de la wilaya de Batna ont enregistré 16 foyers de la fièvre catarrhale (langue bleue) parmi les ovins et bovins, a indiqué dimanche l’inspecteur vétérinaire Rachid Belamari. Ces foyers ont été détectés dans la région sud de la wilaya, précisément dans les communes de Barika, Ouled Amar, Djezzar et Bitame, a affirmé la même source à l’APS faisant état de 11 têtes bovines et 43 ovins touchés par cette maladie, dont 3 cas confirmés par le laboratoire régional de Constantine.

Quinze têtes ovines ont été décimées par cette maladie, a ajouté le même responsable, précisant qu’il n’y a pas de vaccin pour la langue bleue, et pour lutter contre cette maladie, il faut éliminer les moustiques qui propagent cette pathologie. La situation est «maîtrisable», a assuré la même source, d’autant, a-t-il argué, que «la vague de froid qui sévit à Batna depuis quelques jours ne favorise pas la reproduction des moustiques à l’origine de l’apparition de cette maladie».