Les Emirats arabes unis cités dans une nouvelle affaire de blanchiment d’argent



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Par Kamel M. – Décidément, il ne se passe pas un jour sans qu’on apprenne que le régime des Al-Nahyane est impliqué dans des affaires de blanchiment d’argent. Abu Dhabi, qui veut étendre ses tentacules à l’ensemble des pays du Maghreb, et dont le soutien au régime dictatorial de Gaïd-Salah est plus qu’avéré, s’est forgé la triste réputation de plaque tournante de l’argent sale.

Cette fois-ci, le scandale est venu d’un professeur d’université américain qui vient d’être jugé par un tribunal de Miami, en Californie, pour blanchiment d’argent et corruption. Selon l’acte d’accusation non scellé devant un tribunal fédéral de Manhattan, à New York, entre 2017 et 2018, Bruce Bagley «avait accepté de recevoir environ quatorze dépôts de comptes bancaires en Suisse et aux Emirats arabes unis pour un montant total de 3 millions de dollars», rapporte The Guardian. Selon la même source, cet auteur américain d’un livre sur le blanchiment d’argent «a transféré la majeure partie de l’argent sur les comptes bancaires d’un complice afin de dissimuler la nature, la source et la propriété des fonds» et «a retenu une commission de 10% sur l’argent blanchi».

Des sources judiciaires américaines ont révélé que Bruce Bagley «avait ouvert des comptes bancaires spécialement pour blanchir de l’argent destiné à des étrangers corrompus», indique encore le journal britannique, qui relève, en se référant aux mêmes sources, que «les fonds que Bagley a blanchis étaient des produits de la corruption volés aux citoyens du Venezuela».

Les Emirats arabes unis, qui tentent de vendre l’image d’un pays respectant les préceptes religieux et attachés aux traditions musulmanes séculaires, se révèlent, en fait, être un Etat voyou qui, non seulement s’enrichit avec l’argent sale détourné ailleurs, mais est devenu, depuis la montée en puissance du prince héritier Mohamed Ben Zayed, une source de crises dans plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient où l’ingérence du régime d’Abu Dhabi est de moins en moins discrète.

C’est le cas en Libye où l’armée de Khalifa Haftar empêche tout accord pour mettre fin à la guerre civile qui fait rage dans ce pays depuis 2011. C’est le cas aussi en Egypte où le régime militaire d’Abdelfattah Sissi s’est imposé par la force et, enfin, en Algérie où le peuple manifeste depuis neuf mois pour évincer les résidus du système Bouteflika dont les contreforts chancelants sont étayés par les Al-Nahyane.

K. M.


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