Alliance secrète Benflis -Saadani



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Ali Benflis et Amar Saâdani négocieraient un rapprochement stratégique à l’occasion du scrutin présidentiel du 12 décembre prochain, a rapporté maghreb-intelligence. Selon la source, Amar Saâdani cherche à jouer un rôle important dans cette campagne pour les élections du 12 décembre prochain. Un rôle qui peut lui permettre de revenir en force sur la scène politique lui qui est établi en ce moment en France et refuse de se plier aux appels de la justice algérienne. Pour faire aboutir son plan, Amar Saadani a décidé de miser sur Benflis. Et pour épauler ce dernier dans sa quête électorale, Saadani aurait organisé au profit de Benflis plusieurs rencontres avec ses réseaux en Algérie. La première étape de ces rencontres aurait eu lieu à El-Oued, au sud-est du pays, une région où Saâdani compte énormément de fidèles et alliés. C’est, d’ailleurs, grâce à Amar Saadani que le candidat Ali Benflis a pu rencontrer Abdellah MENAI, le célèbre chanteur algérien et symbole du sud du pays, a-t-on révélé. Une rencontre qui avait été arrangée par Mohamed Tliba, un avocat d’Oued Souf et cousin de Baha Eddine Tliba, le controversé et sulfureux député FLN et milliardaire qui se retrouve en ce moment à la prison d’El-Harrach pour son implication dans plusieurs affaires de corruption.  Mohamed Tliba est l’un des soldats d’Amar Saadani. Cette rencontre d’El-Oued qui a donné un énorme écho médiatique au profit de Benflis démontre qu’une certaine alliance est en train de s’établir entre Saadani et Benflis. Une alliance dont l’efficacité reste à démontrer dans les jours à venir pour cette campagne électorale unique en son genre dans l’histoire de l’Algérie. Par ailleurs, on apprend que pour la 4e fois successive, que Amar Saâdani refuse de répondre à une convocation qui lui a été adressée par le tribunal de Chéraga à Alger. La dernière convocation judiciaire lui est parvenue au début de cette semaine. Mais l’ex-patron du FLN de septembre 2013 à octobre 2016 préfère rester encore en France et refuse de revenir en Algérie pour affronter la justice qui l’accuse de “détournement d’importantes superficies du foncier agricole”, a-t-on appris d’Algérie Part. Selon la source, Amar Saâdani figure, lui et son épouse, sur la liste des personnalités politiques que le tribunal de Chéraga doit auditionner dans le cadre de ce scandale de détournement de foncier public. L’ancien président de l’APN a bénéficié effectivement d’une importante concession agricole, inscrite au nom de son épouse, et a érigé, illégalement, des constructions sur la parcelle. Cette affaire concerne, selon nos sources, un grand terrain situé à Chéraga qui appartenait à une exploitation agricole collective. Prétextant la nécessité de s’occuper de son épouse hospitalisée à Paris, Amar Saadani avait répondu aux deux premières convocations de la justice algérienne qu’il ne pouvait se rendre en Algérie laissant derrière-lui son épouse dans un hôpital français. Aujourd’hui, il semble que les autorités judiciaires algériennes ne sont pas convaincues par cet argument et risquent de délivrer un mandat d’arrêt international à l’encontre de l’ex-patron controversé du FLN.


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