En prévision de la réunion de l’Opep

Mohamed Arkab plaide pour la stabilité des prix



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Mohamed Arkab prendra part, selon un communiqué du ministère de l’Energie, aux travaux de la 177e conférence ministérielle de l’OPEP qui se tiendra le 5 décembre, ainsi qu’à la 7e réunion OPEP-non OPEP et à la 1re réunion de la charte de coopération, prévues le 6 décembre 2019 à Vienne, en Autriche.

L’Algérie assurera la présidence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) à partir du 1er janvier 2020, et présidera, également à la même date, le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) dont elle abritera la 22e réunion et le 7e sommet en 2023.

En prévision de ces échéances et de la conférence de l’Opep prévue les 5 et 6 décembre 2019 dans la capitale autrichienne, le ministre de l’Energie a déclaré que «l’Algérie va poursuivre ses efforts, en coopération avec les autres pays membres et non membres de l’Opep, pour assurer une stabilité des prix et un équilibre du marché dans l’intérêt des producteurs et des consommateurs».

Mohamed Arkab prendra part, selon un communiqué du ministère de l’Energie, aux travaux de la 177e conférence ministérielle de l’OPEP, qui se tiendra le 5 décembre, et à la 7e réunion OPEP-non OPEP, et la 1re réunion de la charte de coopération, prévues le 6 décembre 2019 à Vienne, en Autriche.
Des réunions qui seront précédées par la 17e réunion ministérielle du comité conjoint de suivi de l’accord de coopération Opep-non Opep, prévue le 5 décembre 2019.

Cette réunion devra examiner, selon un communiqué du ministère, le niveau de conformité des pays OPEP et non OPEP «à leurs engagements pris et consignés dans l’accord d’ajustement de production Opep-non Opep, signé à Alger en 2016». L’examen du respect des engagements pris par les pays membres de l’Organisation et non Opep ainsi que «l’évolution du marché pétrolier international et ses perspectives seront à l’ordre du jour de ces importantes réunions», rappelle par ailleurs la même source.

Il est à noter qu’à la veille de la rencontre de l’OPEP et de ses alliés, la production du groupe a chuté de 110 000 barils par jour en novembre, selon un récent bilan. L’Algérie, pour sa part, a respecté à hauteur de 116% l’accord de réduction en pompant moins de pétrole que prévu, selon le quota consigné dans les accords. Selon Bloomberg, la baisse de la production de l’OPEP le mois dernier a été menée par l’Angola, dont la production est tombée à son plus bas niveau en plus de 10 ans.
Les volumes iraniens, déjà réduits au minimum depuis les années 1980 par les sanctions américaines, ont encore diminué. Le ministre irakien du Pétrole, Oussama Thamir Ghadhban, a déclaré que son pays s’était conformé à son engagement de réduire sa production en novembre.

Ces dernières semaines, le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Barkindo, a exprimé son optimisme quant à l’approvisionnement du marché du pétrole, évoquant des «perspectives positives à l’horizon 2020» et affirmant que toute faiblesse en début d’année serait fugace.

Les cours du brut sont restés autour des 60 dollars le baril pendant la majeure partie de l’année, malgré des perturbations de l’approvisionnement, dont les attaques des infrastructures énergétiques de l’Arabie Saoudite en septembre et la crise du brut contaminé en Russie.

Selon un sondage mondial réalisé par Bloomberg, un analyste et un opérateur sur 35 s’attendent à ce que «l’OPEP convienne à Vienne d’une réduction supplémentaire» lors de leur prochaine réunion. La plupart d’entre eux voient la coalition – composée de 24 pays qui ont réduit leur production de 1,2 million de barils par jour cette année pour éviter une surabondance – décider de prolonger leurs limites d’approvisionnement existantes jusqu’au milieu de 2020.


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