L’arbitre N’diaye, comme à son habitude !

Le deuxième match des poules de la Ligue des champions d’Afrique, pour son groupe D, ayant opposé, dans un chaud derby maghrébin, le tenant des deux dernières éditions du fameux et cher trophée africain, en l’occurrence l’Espérance de Tunis, à la JSK, club au passé glorieux et élogieux, a été dirigé par une équipe arbitrale sénégalaise conduite par le longiligne Maguette N’diaye (33 ans), dans ce beau joyau du stade de Radès.

Le fait saillant de cette confrontation à l’entame ainsi que toutes les péripéties vraiment emballées est que le match n’a basculé en faveur des Espérantistes que suite à un penalty (70’) justement sifflé. En effet, le défenseur kabyle Belaïli, dans un ultime geste d’imprudence commis dans sa surface de réparation, a osé tacler un attaquant par une talonnade malicieusement et idéalement décalée.

Pour la JSK, ce fut un vrai dilemme, car Badri, l’attaquant tunisois sur qui la faute évidente a été commise, s’est fait justice lui-même. Il y a lieu de signaler que l’arbitre sénégalais n’a pas pris en compte trois occasions en faveur de la formation chère à la Kabylie, particulièrement celles commises sur Toufik Addadi, les décisions (sanctions) techniques qu’il fallait. Sinon, toutes les autres interventions ont été prises avec bonne intention.

Le hors-jeu (81’) justement signalé contre l’attaque de la JSK et promptement sifflé a été la preuve qu’il y avait une excellente collaboration entre le trio sénégalais. Côté disciplinaire, Saâdou a reçu un avertissement (28’) mérité pour témérité. La fin de la partie a été, et dans un geste collectif entre tous les acteurs, pleine d’exemplarité pour tous une leçon de fair-play et de sportivité.