Vidéo. Rachat des actifs d’Anadarko par la Sonatrach

les vérités dérangeantes que cachent les autorités algériennes



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Quelques jours après l’émission consacrée par notre Rédacteur en Chef, Abdou Semmar, au dossier du rachat des actifs de la compagnie pétrolière Anadarko en Algérie par la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, le ministre de l’Energie est sorti dimanche de son silence pour commenter cette opération qu’il qualifie de « purement économique ». Malheureusement, le ministre de l’Energie, Mohammed Arkab, ment et cache la vérité aux Algériens. Cette opération risquée relève davantage du politique que de l’économique.

Et pour cause, aucune nécessité n’impose à Sonatrach de débourser entre 2,5 et 3 milliards de dollars pour racheter les parts de la compagnie Anadarko en Algérie. Ces parts, la Sonatrach peut les récupérer gratuitement en 2023 date à laquelle les licences d’exploitation des plus importants gisements pétroliers d’Anadarko seront épuisées et devront être renouvelées par les autorités algériennes. A ce moment-là, l’Etat algérien pourra se contenter de ne pas les renouveler pour les attribuer ensuite à la Sonatrach. Et, de surcroît, gratuitement.

Abdou Semmar, notre rédacteur en chef, a bel et bien expliqué et chiffres à l’appui ces informations que le ministre de l’Energie Mohamed Arkab dissimule sciemment aux algériens et algériennes. Il faut savoir effectivement que la compagnie américaine Anadarko dispose d’un premier contrat pétrolier portant sur le champ Hassi Berkine (HBNS) où le groupe américain exploite les blocs 404 et 208. L’exploitation de ces deux blocs arrivent à échéance en 2023. Et contrairement à ce qui a été rapporté par une source gouvernementale algérienne, Anadarko n’a jamais produit ces dernières années 260 mille barils de pétrole par jour. Au niveau des deux blocs 404 et 208 sur le champ Hassi Berkine, la production réelle oscille ces dernières années entre 40 mille et 80 mille barils par jour.

Le contrat prévu avec Anadarko devaient rendre Total opérateur des blocks 404a et 208 avec une participation de 24,5 % dans le bassin du Berkine (champs de Hassi Berkine, Ourhoud et El Merk) dans lesquels le groupe français détient déjà 12,25 % des parts. Ainsi, il aurait été nettement plus judicieux de patienter jusqu’à 2023 pour permettre à la Sonatrach de se « réapproprier » ces champs gracieusement et sans dépenser le moindre dollar en 2023.

Anadarko exploite également en partenariat avec Sonatrach le gisement El Merk à Illizi qui représente l’une des plus grandes découvertes de brut réalisées en Algérie ces dernières années avec des réserves estimées à 1,2 milliard de barils de pétrole et de condensat. Or, ce gisement est exploité par un groupement dont Anadarko est actionnaire uniquement à hauteur de 24 %. Et la production des 4 champs principaux d’El Merk dépasse, certes, les 100 mille barils par jour, mais cette production ne relève pas uniquement d’Anadarko, mais de tout un groupement dont Anadarko est un simple actionnaire aux côtés des italiens Eni et les danois de Maersk, racheté par TOTAL en août 2017pour un montant de 7,45 milliards d’euros.

Dans ces conditions, le droit de préemption que va exercer Sonatrach ne parait guère justifié puisque la compagnie nationale peut récupérer gratuitement la majorité des actifs de la compagnie américaine Anadarko qui tombent à échéance à partir de 2023.

Ce n’est pas une opération économique comme le prétend Mohamed Arkab, le ministre de l’Energie. Pis encore, le ministre a tenté de tromper l’opinion publique en expliquant que le périmètre de Hassi Berkine est fortement rentable et continuera à pomper du pétrole jusqu’au 2036 voire jusqu’au 2040 selon une étude. « Nous disposons, à Sonatrach, d’experts compétents et nous espérons que cette affaire ne parvienne pas à l’arbitrage international (…) nous avons besoin d’Anadarko comme futur partenaire », a souligné encore le même ministre. C’est, malheureusement, le risque que prend gratuitement Sonatrach car Total pourrait exiger un montant nettement supérieur à 3 milliards pour ne pas contester la reprise de Sonatrach des actifs pétroliers d’Anadarko. Ce montant mirobolant est justifié, par des sources internes au sein de Total, par la valeur des réserves  non encore exploitées qu’il faut aussi comptabiliser dans cette transaction. L’addition sera donc salée et un procès en arbitrage international risque de coûter encore plus cher à l’Algérie et Sonatrach. Tout ça pourquoi ? Les réponses et éclaircissements de notre rédacteur en chef, Abdou Semmar, dans cette émission live :

 

 


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