Honteux ! Aucune question à Tebboune concernant les détenus politiques et d’opinion en Algérie



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Le comportement de la presse algérienne est particulièrement honteux. Lors de la première conférence de presse de Tebboune organisée ce vendredi à Alger en marge de l’annonce des résultats des élections présidentielles, aucun journaliste algérien n’a osé poser la moindre question concernant le sort des centaines de détenus d’opinion et politiques qui sont emprisonnées depuis plusieurs mois en Algérie. 

Oui, pas un seul journaliste n’a daigné interroger le nouveau Président Abdelmadjid Tebboune au sujet de ces opposants politiques comme Karim Tabbou, le Moudjahid Bouregaâ, le journaliste et intellectuel Fodil Boumalaâ ou les très nombreux jeunes manifestants condamnés à la prison ferme pour des banderoles politiques, des dessins satiriques ou le port du drapeau berbère. La presse algérienne a fait preuve d’une inédite auto-censure qui en dit long sur le fossé qui sépare les journalistes algériens des aspirations du Hirak et des préoccupations du peuple algérien assoiffé de changement.

Un peuple composé par des familles qui pleurent le sort malheureux réservé par le pouvoir algérien à ces manifestants placés en détention pour avoir osé exprimer leurs opinions et participé aux manifestations du Hirak. Pour notre part, nous continuerons à défendre la cause de ces détenus innocents jusqu’à leur libération car il s’agit d’une cause juste, noble et en adéquation totale avec les préceptes de la déontologie journalistique.


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