La présentation, hier, du rapport annuel d’Amnesty International sur la situation des droits de l’homme ne pouvait pas mieux tomber. Il intervient au lendemain de la répression de la marche contre l’exploitation du gaz de schiste à laquelle ont appelé des partis de l’opposition et autres organisations de la société civile. Cette atteinte au droit de manifester a fait dire à la présidente de la section algérienne de l’ONG internationale, Hassina Oussedik, que «l’Algérie est loin d’avoir un Etat de droit». Intervenant lors d’une conférence de presse à Alger, Mme Oussedik n’a pas caché l’inquiétude d’Amnesty International concernant les libertés politiques. «Nous avons de sérieuses préoccupations sur les libertés de réunion, d’expression et de manifestation en Algérie», a-t-elle tancé. L’Algérie, qui a beau ratifier les conventions internationales en matière de respect des droits de l’homme et adhérer aux instances internatio...