Lors du débat expéditif qui a précédé l'adoption du projet de loi amendant et complétant le code pénal par l'Assemblée populaire nationale, les parlementaires favorables au texte ont voulu nous faire croire que la question opposait les islamistes aux démocrates, voire les progressistes aux conservateurs.
Or, tout le monde sait que le forcing habituel a été possible dans l'hémicycle grâce à la majorité FLN dont le chef de groupe parlementaire a mis fin au débat contradictoire qui s'installait au sein même de l'ex-parti unique.
Ainsi Tahar Khaoua a-t-il su rappeler à l'ordre les récalcitrants en déclarant qu'il s'agissait « de mettre en œuvre le programme présidentiel de réformes. » Sentence qui mit surtout fin à la bagarre d'idées entre les députés du Front. Si bien qu'on aurait pu penser que ce sont les courants antagonistes qui traversent le vieux parti qui ont provoqué la cacophonie pendant quelques heures.
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