Bonnes feuilles



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Ce qu’en pensent les autres historiens De tous les chercheurs qui ont travaillé sur les supplétifs algériens, seul Abderahmen Moumen les a brièvement évoqués, dans un chapitre qu’il intitule «Entre marginalisation sociale et (ré)insertion» : «Le devenir des familles d’anciens supplétifs restés en Algérie constitue aujourd’hui, du fait de recherches scientifiques lacunaires sur cette population, une réalité difficile à apprécier (…). L’incertitude est aussi importante quant au nombre d’anciens supplétifs demeurés en Algérie, qui permettrait éventuellement de relativiser le bilan des victimes durant les violences post-indépendance.» Avant lui, Gilbert Meynier s’était permis une généralisation un peu abrupte : «Les harkis furent généralement protégés lorsqu’ils parvinrent à se réfugier dans leur communauté d’origine, où la solidarité tendait à prévaloir. Rappelons qu’il y a eu des jama’a (conseils villageois) pour dé...


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