Belmadi 

« Avec leur talent, les nouvelles têtes apportent du réconfort



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Aux anges et un peu plus rassuré sur l’avenir de la sélection, le coach national ne croyait pas si bien dire en parlant de « problèmes de riches » qui lui donnent dès maintenant des maux de tête à l’approche des grandes échéances internationales où il doit faire des choix.

Comment faire la fine bouche après le récital des Fennecs jeudi soir dans l’Antique Cirta où ils ont sorti l’artillerie lourde et fait éclater la malheureuse défense capverdienne prise sous l’étau d’un compartiment offensif de feu ? D’aucuns pourraient rétorquer, c’était prévisible et cela ne le contrarie nullement, que l’adversaire du jour était « faible. » Qu’il ne fallait pas s’enflammer. Ce qu’il ne fait pas en répondant que le travail continue.

Dans la bonne direction. En plus avec de nouvelles « armes » qui lui serviront à aborder au mieux la CAN 2023 et les Eliminatoires du prochain Mondial. Lui, comme le public de Constantine qui aura pour sa part fait son devoir comme à son habitude en portant ses favoris à tour de bras, affichaient, à l’arrivée d’une belle victoire doublée d’une prestation plus qu’honnête, un large sourire. Signes que la confiance est revenue dans le camp des Verts, le double échec « camerounais » définitivement oublié. Une belle ambiance et un groupe avec un moral au beau fixe. Comment ne pas se lâcher totalement maintenant que, du côté de l’opinion, on reparle football. Objectifs. Des ambitions à nouveau en hausse.

En commençant par parler de titre. Prétentieux le staff technique ? Il faut l’entendre parler et lire les réactions des observateurs (africains notamment alors que la sortie du stade Hamlaoui coïncidait en plus avec le tirage au sort de la CAN effectué à Abidjan) pour se convaincre que Belmadi et ses troupes ne partiront pas en Côte d’Ivoire en simples touristes mais en favoris en puissance après la grosse désillusion de Japoma qui a laissé des traces, suivie de l’élimination du Mondial qatari qui a fait mal.

Avant d’aller croiser le fer contre l’Egypte, demain, dans une affiche qui fait beaucoup parler, et après la petite promenade de santé contre le Cap Vert, Belmadi s’est montré presque « désolé » de se retrouver devant un véritable dilemme. Avec des nuits blanches en perspective à la veille de chaque match. Non pas qu’il n’a pas l’effectif sur qui compter, mais bien « un problème de riches ». En oubliant de nous rappeler la maxime qui veut que « trop de bien ne nuit pas ». Et quand on voit avec quel talent le prodige Amoura évolue, la rapidité d’adaptation de Aouar et surtout Gouiri, très vite entré dans le moule, il ne pouvait que s’en féliciter. Autant qu’il l’est concernant la production d’ensemble d’un groupe dont la joie de jouer et de faire plaisir à un public rarement aussi inconditionnel, se voit au rendement.

Après une longue attente que Belmadi expliquera d’ailleurs, Amine Gouiri, vient de se mettre au service de son pays. Avec brio pour des débuts qui auront permis justement à Belmadi de mieux lire le jeu du Rennais et même pris une décision sur le rôle et le poste qu’il compte lui confier en attaque. Sans détour, il livre au public le fond de sa pensée : « Avec Gouiri, qui peut évoluer à trois postes différents, nous gagnons une sacrée arme ».

Avec la précision que « je le vois occuper la position de deuxième attaquant, en 9 et demi où il peut mieux s’exprimer ».  Des propos également très flatteurs à l’endroit d’un joueur qui fait son chemin sans brûler les étapes. Brille carrément et s’apprête, sans faire de vagues, à se faire une place au soleil. En passe de se défaire du rôle de « jocker de luxe » et s’imposer en titulaire dans une sélection où les places sont chères, la concurrence féroce. Grâce naturellement à sa polyvalence aux avant-postes.

Devenu indispensable du côté de l’Union Saint-Gilloise (championnat de Belgique) où il fait presque la pluie et le beau temps, il peut compter sur la reconnaissance de son entraîneur, Belmadi, qui ne tarit pas d’éloges en en l’évoquant. Avec des mots qui vont droit au cœur : « Amoura est dans une forme étincelante masha Allah. Il a des statistiques incroyables. Ce n’est que la confirmation de ce qu’il réalise depuis des années. Il travaille beaucoup et est tellement sérieux. Il ira très loin Inch’Allah ». Des mots qui ne laissent pas de place au doute.

Amoura, comme Gouiri, Aouar, Chaibi, Bouanani, Guitoun, Ait Nouri ou Bachir Belloumi, qui peuvent compter sur l’expérience des anciens menés par l’inusable Slimani et autres Mahrez, Benrahma ou un Feghouli toujours aussi performant, ont du talent à en revendre. Les qualités pour se tourner vers l’Afrique en espérant (c’est possible) revenir de Côte d’Ivoire avec le précieux trophée pour un tour d’honneur et de folie dans les rues d’Alger. Comme l’ont fait leurs prédécesseurs avant eux en 2019 au Caire. Permis de rêver. 

 

 


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