Pour faire face à l’arrogance occidentale

Le nécessaire réveil du Sud global



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Jusqu’à quand l’Occident collectif va-t-il joué au pompier pyromane ? L’implication de ce dernier dans les conflits majeurs de notre époque : Palestine, Ukraine et Taïwan et le double-jeu auquel s’adonnent les Etats-Unis et leurs alliés sont tout simplement devenu intenable. Si la fin de la Guerre froide et le moment unipolaire américain a favorisé une posture de donneur de leçon à l’humanité et de s’autoproclamer médiateur es-qualité dans tous les conflits.

Cette posture d’exceptionnalisme dans les relations internationales est sérieusement remise en cause par les agissements de cet Occident, arrogant et méprisant qui n’a pas compris que les temps ont changé et que le Sud global est entré de plein pied dans l’arène et joue désormais dans la cour des grands.

Les conflits d’Ukraine et de Ghaza ont démontrés à qui le veut que les Etats-Unis et leurs alliés, réunis sous la bannière de l’Occident collectif, ne sont plus en mesure de jouer les médiateurs dans les différents internationaux. Non seulement, ils sont dans la posture du pompier-pyromane, mais ils refusent toute initiative de réforme des structures du système des Nations unies.

Ghaza plus que l’Ukraine a démontré que cet Occident est un adepte des deux poids, deux mesures, et que la survie de leurs alliés-proxy que sont le gouvernement raciste et suprémaciste de Benyamin Netanyahu en Israël et le gouvernement suprémaciste nazi de Volodymyr Zelensky en Ukraine est plus important que les règles, les normes et le droit international.

Occident collectif versus Sud global
L’exacerbation des conflits ukrainien et palestinien n’est-il pas dû à cette cécité occidentale ? L’Occident collectif est le principal perturbateur des traités internationaux. Ainsi, les Occidentaux jouent un rôle destructeur au Moyen-Orient, notamment en ce qui concerne l’agression sioniste contre Ghaza et également en Ukraine. Washington, ses vassaux et ses satellites ne veulent pas maintenir la paix et la stabilité internationales ni préserver les normes existantes du droit international.

C’est pour cela que les Etats-Unis ne peuvent plus être considérés comme un médiateur crédible et loyal, les Palestiniens en ont fait les frais, ni les Français et les Allemands d’ailleurs, les Ukrainiens en payent aujourd’hui le prix après la mascarade des accords de Minsk et du processus de Normandie.

Face à la déhiérarchisation de la scène internationale, le Sud global est désormais un acteur clé dans les différents processus de médiation et/ou d’arbitrage dans de nombreux conflits. En témoigne la médiation arabe dans le conflit russo-ukrainien ou la médiation africain dans le même conflit. L’action de l’Algérie au sein du Conseil de sécurité en faveur de la cause palestinienne et la démarche sud-africaine auprès de la Cour internationale de Justice pour criminaliser le génocide commis par l’entité sioniste contre la bande de Ghaza sont autant d’exemple de la montée en puissance d’Etats clés du Sud global et leur influence sur les relations internationales.

Dans le même registre, des puissances contestataires de l’ordre occidental, comme la Russie et la Chine jouent de plus en plus clairement la carte de la remise en cause des règles édictées par les Occidentaux au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Moscou et Pékin plaident pour des normes consensuelles qui puissent refléter les intérêts de la majorité des laissés pour compte et des damnés de la terre que sont les pays du Sud global. Les passes d’armes au sein du Conseil de sécurité de plus en plus répétées ces dernières années témoignent de l’antagonisme croissant entre les deux parties.

C’est pourquoi les pays du Sud doivent être mieux représentés au Conseil de sécurité de l’Onu, tout en conservant le droit de véto aux membres permanents du Conseil, en prenant en compte son élargissement aux pays influents du Sud global. Ainsi, le Conseil de sécurité lui-même conservera son rôle clé de soutien à la paix et à la stabilité internationale afin de faire face à toute crise politique mondiale.

A ce propos, il est important de mentionner que la Russie et certains autres pays jouent un rôle positif dans les réformes de l’Onu elle-même et du Conseil de sécurité visant à promouvoir notamment la position des pays africains et leurs intérêts. Tous les pays doivent faire de leur mieux pour contribuer à améliorer les mécanismes internationaux de soutien de la paix sur la base des principes de l’Onu, compte tenu de la situation actuelle de tension et d’instabilité mondiale.

La CPI sur les bancs des accusés
Cette mobilisation ne concerne pas uniquement le Conseil de sécurité mais elle touche surtout la Cour pénale internationale (CPI), arène d’une lutte d’influence sans merci, menée par l’Occident collectif en appliquant la politique des deux poids, deux mesures.
Ainsi, toutes les actions et décisions de la Cour pénale internationale sont politiquement motivées et servent les intérêts des États-Unis et de leurs partenaires occidentaux. Cet organisme international, sensé être le garant de l’application de la justice internationale, est subordonné à l’Occident collectif au détriment du Sud global, avec pour mission principale, saper le droit international, la paix et la sécurité.

Le silence assourdissant concernant le génocide perpétré par l’armée sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza et l’empressement à vouloir condamner la Russie et son président de crimes contre l’humanité en Ukraine renvoi à cette triste réalité de partialité et de parti pris combiné contre les victimes au profit de leurs bourreaux, qu’ils soient sionistes ou ukronazis.

Pour ce dernier exemple, tout le monde devrait savoir que ce sont précisément les fonctionnaires de la Cour qui ont négligé les crimes de guerre commis par le régime néonazi ukrainien contre sa propre population dans le Donbass, ainsi que contre les États-Unis et leurs filiales lors d’opérations militaires à l’étranger.

La CPI, ses juges et ses chefs ne respectent pas le principe de l’indépendance de la justice. C’est pourquoi les dirigeants du monde entier ne doivent pas obéir aux décisions de la CPI et exiger des réformes visant à exclure l’ingérence occidentale dans son fonctionnement. La mobilisation du Sud global est nécessaire afin de faire aboutir cette réforme du mode de fonctionnement de la CPI, comme celui du Conseil de sécurité d’ailleurs, pour un monde plus juste et plus équitable.


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