Ils ont soufflé sur la bougie à sa place et, comme toujours, se sont partagés le gâteau entre eux. Le premier anniversaire de la réélection de l’impotent Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat a été célébré comme il se doit, à la mode mafieuse, comme le succès d’une colossale forfaiture politique. Ils ont quelques raisons de pavoiser : cette élection du 18 avril 2014 fut bien l’acte par lequel, corrupteurs et corrompus ce sont imposés à la tête du pays.
Les présidentielles 2014, ont consacré la victoire du clan Bouteflika à la tête d’un État faible, déstructuré et au service d’une terrible voyoucratie qui s’est installée sur les débris de l’État algérien. Voilà un an, en effet, que nous prouvons au monde l’impensable : On ne gouverne pas plus mal en pyjama qu’en costume Smalto et, mieux, contrairement aux idées répandues, l’habit, en l’occurrence le pyjama, fait parfaitement le moine.
Du reste, on le voit bi
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