Djilali Hadjadj nous livre dans cet entretien son analyse sur la nouvelle enquête ouverte par la justice italienne sur une affaire de corruption impliquant un constructeur aéronautique italien et des dirigeants algériens. Il estime que c’est le pouvoir politique qui a décidé de manière opaque du choix du constructeur AgustaWestland. - Une autre affaire de corruption vient d’éclater en Italie, éclaboussant un constructeur aéronautique accusé de verser des pots-de-vin aux décideurs algériens pour l’acquisition d’hélicoptères. Cela vous inspire-t-il un commentaire ? Pour nous militants associatifs et pour tous ceux qui suivent un peu l’utilisation des deniers publics, ce n’est malheureusement pas une surprise. Nous le disons depuis des années il y a des affaires de corruption, il y en aura encore d’autres qui seront certainement révélées dans les prochains mois, ou prochaines années. La manne pétrolière issue de l’explosion des prix du pétrole ...