REFERENDUM - Ce dimanche 5 juillet, les citoyens grecs sont appelés à participer au référendum proposé par leur gouvernement. A priori, la question est simple. Sont-ils, oui ou non, favorables aux conditions du plan d'aide défini par leurs créanciers? Sauf que dans un référendum, la manière dont est posée la question n'est jamais innocente. Démonstration.
Dans la logique du gouvernement d'Alexis Tspras, la question posée est celle de savoir si les Grecs approuvent un programme de réformes proposés, si ce n'est imposé, par l'Europe de Bruxelles, la BCE et le FMI. Bref, des institutions perçues comme technocratiques, complexes, loin de leurs préoccupations et de leurs problèmes quotidiens. Comme le premier ministre grec l'a dit lors de son allocution télévisée du 1er juillet: voter "non signifie mettre la pression pour un meilleur accord." Oui à l'Europe, mais pas n'importe laquelle.
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