Si la pastèque et le melon se taillent une part de choix dans la consommation des jeûneurs en ce mois de ramadhan à cause de leurs prix assez bas et de leur teneur en eau, les gens se tournent aussi vers les boissons gazeuses et les ‘jus’. Mais là où le danger est vraiment présent, c’est dans ces liquides appelés ‘charbet’ et qui foisonnent dans les marchés et dans les quartiers et sans aucun contrôle de la part des BHC (bureau d'hygiène communal). D’ailleurs même la dénomination n’existe pas. Il existe deux sortes de ‘charbet’, ceux faits maison et vendus dans des sachets transparents au litre. On les retrouve dans des magasins ouverts pour la circonstance, où des jeunes aux mains sales les préparent dans des bacs en plastique ou en acier ouverts à tous les vents. Même l’eau avec laquelle ces jus sont préparés n’est pas toujours potable, car ramenée dans des citernes portées par des camions, rouillées et à l’hygiène incertaine. ...