Les autorités sont-ils impuissant d'endiguer la violence qui s'est installée à Ghardaïa depuis près de deux années ?
Pourtant lors de la campagne présidentielle, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a assuré qu'à l'issue de la réélection du président Abdelaziz Bouteflika, il retournera à Ghardaïa pour résoudre définitivement le conflit. Mais depuis, la situation ne fait que s'exacerber. Faute de solutions, la vallée du M'zab risque de s'embraser pour des années encore.
La destruction d'un mausolée mozabite fin décembre 2013 d'un imam, père de la cohabitation et l'harmonie à Ghardaïa, a attisé les tensions qui risquent de se transformer en un conflit communautaire aux conséquences lourdes pour le pays a attisé des tensions entre diverses tribus. Ghardaia, ville stratégique proche des zones pétrolières et située aux portes du Sahara, pourrait servir certains intérêts liés au trafic de drogue et éventuellement au terrorisme.