Voilà plus de deux ans que le Mzab vit au rythme de la violence. Atteinte aux vies humaines; dignité humaine bafouée ; biens et patrimoine saccagés. Ni l’Homme, ni l’animal et ni la nature n’ont été épargnés d’une violence meurtrière qui fait de plus en plus de victimes. Des hommes et des femmes atteints dans leur vie, dignité et sécurité. Les morts se comptent par dizaines, les blessés par centaines et les maisons et commerces vandalisés par milliers. Un patrimoine millénaire saccagé. Des palmerais aménagées au prix de sang et de vies, détruites et incendiées. Des faux barrages dressés un peu partout. De paisibles personnes se font immoler en plein jour. Comme si tout cela ne devait pas suffire, pour qu’au mois sacré du Ramadan et spécialement en sa vingtième nuit, la violence vienne s’imposer au menu pour s’annoncer avec beaucoup plus d’intensité et faisant pour la première fois usage d’armes à feu, bilan: 25 personnes assas...