Une première. La famille du général-major Djamel Kehal Medjdoub, relevé de ses fonctions de patron de la sécurité présidentielle (DGSPP), réagit publiquement pour défendre «l’honneur» d’un soldat visiblement touché dans son amour-propre. Si la famille a éprouvé un sentiment d’«humiliation» en raison des «amalgames» et des «négligences ou incompétences» prêtées à l’officier, la sortie révèle tout de même l’incompréhension de la décision d’envoyer à la retraite un homme qui s’estime en mesure de «servir son pays». La femme du désormais ex-patron de la DGSPP a eu un malaise en apprenant en direct sur une chaîne de télévision privée l’information du limogeage pour «négligence». Pour elle, son mari ne devrait pas être «récompensé» de la sorte après 48 ans de loyaux services. La manière avec laquelle a été mis fin à ses fonctions «n’honore ni la fonction, ni le grade, ni même l’institution présidentielle», reg...