Il est des propos qui, par leur dénotation et leur connotation, heurtent les âmes bien nées, les citoyens du monde épris de justice et de paix et qui œuvrent inlassablement pour le vivre-ensemble, pour la préservation de la dignité humaine sans discrimination aucune, dans un esprit de dialogue fécond, de saine concertation et non de confrontation forcenée et destructrice. « la Tunisie est frontalière avec l’Algérie et la Libye. Ce n’est pas nouveau. Vous n’avez pas choisi votre emplacement … L’Algérie, qu’en sera-t-il dans l’avenir ? De son développement ? De sa situation ? » Cette déclaration que vous avez faite à Tunis le 16 Juillet dernier après que vous ayez reçu un accueil royal à Rabat s’avère aussi tonitruante qu’indécente surtout qu’elle émane d’un ancien président de la république. Que ne feriez –vous pas, n’est -ce pas, pour ratisser largement et gagner les voix électorales des aigris et des nostalgiques qui ...