Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a officiellement lancé, mardi 28 juillet, le processus d’amnistie fiscale. But : permettre aux acteurs de la sphère informelle de déposer leurs fonds dans les banques, sans pénalité et sans poursuites, en échange d’une petite taxe forfaitaire de 7%. Selon le gouvernement, le faible taux et l’assurance d’en sortir avec les « mains propres » devrait encourager tous les fraudeurs à rentrer dans le rang.
Sauf qu’il y a un petit souci. En complément de l’amnistie fiscale, le gouvernement n’a pas prévu de durcissement des sanctions et redressements pour ceux qui n’auraient pas régularisé leur situation d’ici fin décembre 2016, fixée date limite de l’opération.
Le gouvernement va-t-il faire tomber le marteau sur eux ? A priori non. Or les lois déjà en place ne se sont clairement pas montrées assez dissuasives. C’est là que commence le problème. Qu’espère donc le gouvernement,
...