Interdiction de recrutement des joueurs étrangers

la FAF fait-elle machine arrière ?

Une semaine seulement après l’annonce du bureau fédéral de la FAF d’interdire le recrutement des joueurs étrangers, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a annoncé, samedi 1er août, sur les ondes de la radio algérienne que cette décision n’est pas définitive. « La FAF a pris cette décision pour permettre une meilleure réorganisation du recrutement du joueur étranger. Si d’ici au mercato d’hiver, il y aurait une réelle volonté de la part des clubs pour améliorer les conditions d’engagement d’un étranger, la décision sera levée », rapporte l’APS.

Les dernières déclarations du président de la LFP prouvent que la FAF a pris une décision irréfléchie à cause de certains clubs professionnels algériens qui ne tiennent pas compte des règlements imposés par la FIFA concernant les contrats des joueurs étrangers.

« Plusieurs conditions devront être réunies désormais pour le recrutement d’un joueur étranger : l’ouverture d’un compte bancaire avec l’accord de la banque centrale pour le transfert d’une partie de son salaire à son pays d’origine, un hébergement digne, et surtout prouver que le joueur a bel et bien évolué dans l’équipe première de son pays, quitte à nous ramener les fiches techniques des matchs, car nous n’acceptons plus un joueur qui a porté les couleurs des U-17 ou U-20 de son pays », a expliqué Mahfoud Kerbadj.

En tout cas, la sortie médiatique du président de la Ligue, qui ne parle jamais sans l’autorisation de son patron Mohamed Raouraoua, est une manière de rectifier le tir, sans perdre la face. Visiblement, la Fédération s’est rendue compte qu’elle s’est précipitée en prenant une décision radicale inappropriée. Elle fait machine arrière, sans vraiment l’avouer.