« Un détricotage » de l'institution militaire



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Le porte-parole du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé que le tapage médiatique sur les dernières déclarations de l' ancien chef de l'Armée islamique du salut (AIS), Madani Mazrag, à propos de la création de son parti, n'est qu'une « diversion » pour distraire l'opinion publique sur les vrais problèmes qui marquent la scène politique.

« L'heure est grave et le pouvoir doit rendre public les changements qui se déroulent au plus haut sommet de l'Etat », a-t-elle déclaré hier à Alger lors de l'ouverture de la session ordinaire de son parti en présence de la presse.

Hanoune a évoqué notamment l'arrestation récente du général Hassan, ancien chef des services de renseignements algériens en charge de la lutte contre le terrorisme mais également le limogeage des patrons de la sécurité présidentielle (DGSPP), de la garde présidentielle et du contre-espionnage (DSI), ainsi que le rattachement de la DGSPP à l'état-major alors qu'il relevait du DRS.

« Nous n'interférons pas dans les prérogatives du chef de l'Etat mais il y a certaines décisions qu'il faut absolument rendre publique de par leur gravité », a-t-elle déclaré, en prévenant que le silence radio ouvrent la voie à toutes les questionnements et les spéculations.

Le leader du parti socialiste a jugé tout de même que le limogeage et l'emprisonnement d'un général chargé, qui plus est, de lutter contre le terrorisme en l'accusant de former un groupe terroriste, constitue en soi un grand risque pour la souveraineté et la sécurité nationale. Pour elle c'est un détricotage de l'appareil militaire et une marginalisation de l'instance de lutte contre le terrorisme qui discrédite l'Etat et ouvre la voie à l'ingérence étrangère. Hanoune a insisté sur la neutralité de l'armé qui devrait être loin de tous les conflits politiques.

A propos de sa position sur les élections législatives et présidentielles anticipés, Hanoune a simplement répondu que ce ne serait pas une première en Algérie et c'est les circonstances qui imposeront ou non un scrutin anticipé. La SG du PT est revenue sur la conjoncture économique marquée par l'effondrement des cours du pétrole, le déficit budgétaire de la balance commerciale induite par le recul du prix de l'or noir et l'éventuel retour de l'Algérie à l'endettement sous les conditions du FMI.

A ce propos, elle a mis en garde contre la politique d'austérité et la suspension des projets de développement local qui pourraient engendrer un soulèvement populaire. Par ailleurs, la secrétaire générale du PT est revenue sur la nécessité d'actualiser la Charte pour la paix et la réconciliation nationale afin de résoudre définitivement les dossiers en suspens. Hanoune a mis l'accent sur la nécessité de traiter tous les dossiers que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale n'a pas englobés.

Elle a rebondi sur la crise sécuritaire qui a bouleversé le pays pendant une dizaine d'années, en rappelant que sa formation politique avait soutenu la démarche de réconciliation nationale. Tout en admettant que l'initiative de la concorde civile et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale comportait des lacunes, le leader du parti socialiste, a considéré que cette initiative a constitué tout de même une parade contre l'intervention étrangère et les tentatives d'internationalisation de la crise algérienne.

Le porte-parole du parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a estimé que le tapage médiatique sur les dernières déclarations de l' ancien chef de l'Armée islamique du salut (AIS), Madani Mazrag, à propos de la création de son parti, n'est qu'une « diversion » pour distraire l'opinion publique sur les vrais problèmes qui marquent la scène politique.

« L'heure est grave et le pouvoir doit rendre public les changements qui se déroulent au plus haut sommet de l'Etat », a-t-elle déclaré hier à Alger lors de l'ouverture de la session ordinaire de son parti en présence de la presse.

Hanoune a évoqué notamment l'arrestation récente du général Hassan, ancien chef des services de renseignements algériens en charge de la lutte contre le terrorisme mais également le limogeage des patrons de la sécurité présidentielle (DGSPP), de la garde présidentielle et du contre-espionnage (DSI), ainsi que le rattachement de la DGSPP à l'état-major alors qu'il relevait du DRS.

« Nous n'interférons pas dans les prérogatives du chef de l'Etat mais il y a certaines décisions qu'il faut absolument rendre publique de par leur gravité », a-t-elle déclaré, en prévenant que le silence radio ouvrent la voie à toutes les questionnements et les spéculations.

Le leader du parti socialiste a jugé tout de même que le limogeage et l'emprisonnement d'un général chargé, qui plus est, de lutter contre le terrorisme en l'accusant de former un groupe terroriste, constitue en soi un grand risque pour la souveraineté et la sécurité nationale. Pour elle c'est un détricotage de l'appareil militaire et une marginalisation de l'instance de lutte contre le terrorisme qui discrédite l'Etat et ouvre la voie à l'ingérence étrangère. Hanoune a insisté sur la neutralité de l'armé qui devrait être loin de tous les conflits politiques.

A propos de sa position sur les élections législatives et présidentielles anticipés, Hanoune a simplement répondu que ce ne serait pas une première en Algérie et c'est les circonstances qui imposeront ou non un scrutin anticipé. La SG du PT est revenue sur la conjoncture économique marquée par l'effondrement des cours du pétrole, le déficit budgétaire de la balance commerciale induite par le recul du prix de l'or noir et l'éventuel retour de l'Algérie à l'endettement sous les conditions du FMI.

A ce propos, elle a mis en garde contre la politique d'austérité et la suspension des projets de développement local qui pourraient engendrer un soulèvement populaire. Par ailleurs, la secrétaire générale du PT est revenue sur la nécessité d'actualiser la Charte pour la paix et la réconciliation nationale afin de résoudre définitivement les dossiers en suspens. Hanoune a mis l'accent sur la nécessité de traiter tous les dossiers que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale n'a pas englobés.

Elle a rebondi sur la crise sécuritaire qui a bouleversé le pays pendant une dizaine d'années, en rappelant que sa formation politique avait soutenu la démarche de réconciliation nationale. Tout en admettant que l'initiative de la concorde civile et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale comportait des lacunes, le leader du parti socialiste, a considéré que cette initiative a constitué tout de même une parade contre l'intervention étrangère et les tentatives d'internationalisation de la crise algérienne.


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