Aucun risque sur les retraites



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Que les retraités se rassurent : l'Algérie est loin du scénario grec. La pérennité du système de retraite est préservée et le versement des pensions ne sera nullement remis en cause, en dépit des retombées engendrées par la chute des prix du pétrole.


C'est ce qu'a affirmé le directeur général de la Caisse nationale des retraites (CNR), Slimane Melouka.


La pérennité du système de retraite est préservée et le versement des pensions de retraite n'est pas remis en cause malgré les retombées engendrées par la chute des prix du pétrole, a affirmé le directeur général de la Caisse nationale des retraites (CNR), Slimane Melouka.


Rassurant les quelque 1,7 million de retraités de la CNR, M. Slimane Melouka a affirmé hier, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la radio algérienne, que « pour le moment, nous veillons à la pérennité du système de payement des retraites, et cela se fait depuis quelques années déjà. Nous sommes très à l'aise pour les années à venir », a-t-il déclaré sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale.


Citant les 7 millions de travailleurs cotisants et activant dans divers secteurs d'activité, il assure que le système financier de la Caisse va rester avantageux « pour les années à venir ». Le responsable a rappelé que la CNR supportait mensuellement une charge financière de 70 milliards de dinars pour assurer le paiement régulier des pensionnés et allocataires de retraite, dont le nombre s'élève actuellement à plus de 1,7 million de retraités.


Pour renforcer les moyens financiers de son organisme et, par-là même, sa pérennité, M. Melouka signale qu'il est prévu de mettre à contribution des taxes à prélever, notamment sur la consommation de tabac au bénéfice de la protection de l'environnement. L'autre moyen d'augmenter substantiellement les recettes de la CNR va consister, dit-il encore, à amener les entrepreneurs économiques, « en les sensibilisant », à déclarer leurs employés à la Caisse nationale de sécurité sociale.


Au sujet d'une éventuelle révision de l'âge de départ à la retraite, le DG de la CNR a indiqué qu'il n'existait « aucune instruction » dans ce sens, rappelant que le nombre de cotisants actifs est de 7 millions, alors que le taux de cotisations à la retraite est passé de 17 à 18 %, celui de la cotisation à la sécurité sociale étant de 34%. « Il n'existe aucune retraite qui soit inférieure au salaire national minimum garanti (SNMG) », a-t-il expliqué, précisant que dans le cas contraire, la Caisse accorde des « appoints » de sorte à ce que le montant soit « réajusté ».


« Les retraites anticipées ne coûtent pas beaucoup à la Caisse de retraite », a-t-il, par ailleurs, souligné, se félicitant du fait que le système de retraite en Algérie offre un « espace d'assurance comparativement aux autres pays où cette frange de la population est nettement plus nombreuse ».
Moins de bureaucratie pour les retraités


Le DG de la CNR s'est exprimé également sur les efforts que va fournir la caisse afin de faciliter la vie des retraités et mieux organiser les prestations à leur bénéfice, en utilisant les moyens de communication et les méthodes modernes de gestion des archives pour réduire les délais de traitement des dossiers de retraite.
Il s'agit, selon lui, d'améliorer notamment les conditions de leur accueil, de développer l'assistance à domicile pour ceux qui ne peuvent se mouvoir, et ce en créant des structures de proximité à leur intention.


M. Melonka annonce, d'autre part, que ces derniers n'auront désormais plus à présenter des extraits de naissance, on de décès pour justifier le versement de leur pension, ces document pouvant dorénavant être obtenus par la CNR directement auprès des services d'état civil.


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