Recrudescence des agressions dans les écoles à Ghardaia.



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Tout le monde est conscient que le système scolaire au sein des établissements est en pleine crise. Pour preuve, depuis les douloureux événements intercommunautaires de Ghardaïa des écoles publiques n'assurent plus leur rôle d'une manière efficace.

A la veille des examens du deuxième trimestre, l'enseignement au sein de ces écoles connaît une crise sans précédent. Outre de multiples agressions sur des élèves, des infrastructures délabrées, le manque du personnel et d'équipements, des classes surchargées, une mauvaise gestion conjuguée à un absentéisme combiné et à répétition des enseignants et des enseignantes, particulièrement au lycée Ramdane-Hammoud. La situation, similaire dans certaines écoles primaires, engendre d'importantes répercussions sur la scolarité des élèves. Ce problème a pris ces derniers temps des proportions inquiétantes. Et tous les faux arguments invoqués par ces « enseignants agresseurs » pour justifier leurs agressions gratuites envers des petits écoliers sont vaines. Cette situation, constatée principalement dans les des écoles primaires, est d'autant plus inquiétante si l'on prend en considération une politique d'impunité caractérisée. De fait, des associations de parents d'élèves ont publié un communiqué, dont le Jeune Indépendant détient une copie, à l'attention de la ministre de l'Education nationale et du procureur de la République de Ghardaïa, par lequel ils condamnent avec fermeté ce genre d'agressions. « Décidément, la violence est devenue un phénomène de plus en plus fréquent dans nos écoles, un lieu essentiellement dédié à la bonne prise en charge d'un enseignement de qualité de nos enfants », écrivent ces parents d'élèves. « Nos enfants, dans le primaire en particulier, sont souvent confronté à différents types de violences comme les injures et les insultes, avec souvent des agressions physiques allant jusqu'à l'utilisation de la fameuse Falaka par des enseignants insoucieux », ont-ils souligné.

Ils ont cité le cas de quatre enfants de la troisième année scolaire qui ont violemment été agressés par leur enseignant en plein cours à l'école Elakid-Lotfi. Suite à ce comportement « répréhensible », les parents ont décidé de ne pas envoyer leurs enfants en classe. Cependant, il va sans dire que ce phénomène d'agressions s'est déjà produit début 2105, où deux enseignants de l'école primaire « Cheikh-Hammou Ammi-Said » ont agressé de la même manière deux petits écoliers de la deuxième année scolaire. A cette période, et sur décision des parents, les élèves de cette école sont restés un mois complet sans s'y rendre. Babaoumoussa Cheikh, président des associations mozabites des parents d'élèves, souligne que les parents des victimes ainsi que d'autres personnes présentes à l'école « El-Akid-Lotfi » et qui ont été témoins de l'agression n'ont pas pu intervenir face à la violence des agresseurs.


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