Amar Saâdani appelle à réhabiliter Chakib Khelil



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Amar Saâdani tire à boulets rouges sur l’ex-DRS et Ahmed Ouyahia, sans les citer, appelle à réhabiliter Chakib Khelil et fustige l’opposition. « On demande à ce que les cadres emprisonnés gratuitement soient réhabilités et retrouvent leurs postes de travail. Ils ont des droits dans ce pays », a lâché le patron du FLN lors d’une rencontre autour de la révision de la Constitution organisée, ce samedi 12 mars, à Zéralda sur la côte ouest d’Alger.

« Comme une femme, hachahoum »

« À cause d’un simple trait de plume mentionnant une remarque, « défavorable », des cadres de l’État ne travaillent pas depuis 2000 et restent à la maison, comme des femmes, (enfin) hachahoum. Il faut faire une réconciliation avec les cadres », a-t-il ajouté en faisait allusion aux enquêtes d’habilitation du DRS et aux licenciements massifs de travailleurs et l’emprisonnement des cadres à la fin des années 1990 sous la houlette d’Ahmed Ouyhia alors chef du gouvernement.

Réhabiliter Chakib Khelil

Pour Amar Saadani, la « nouvelle Constitution » instaure « une deuxième République » qui devrait rendre justice à ces cadres dont certains ont fui à cause du terrorisme et de la peur. « Et aujourd’hui l’article 51 fait qu’ils ne reviennent pas », a-t-il lancé. Qui sont-ils ces cadres ? Le secrétaire général du FLN ne donne pas de noms mais un chiffre : 4 500. Chakib Khelil fait-il partie de ces cadres qu’il faudrait réhabiliter ? « Il faut réhabiliter tous les cadres dont Chakib Khelil. C’est clair », répond-t-il.

« La politique de la chita »

Devant les ministres dont Houda Imane Feraoun et Abdelmadjid Tebboune et les cadres du parti, Amar Saadani a souligné que la politique de « tachyat (complaisance) » ou la politique « du café au lait » ne sert à rien ! ». « On doit dire la vérité ! Ce qui est noir est noir et ce qui est blanc est blanc », a-t-il insisté. Une pique contre Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le Parlement qui l’a contredit concernant la nomination du chef du gouvernement ? Le patron du FLN ne reviendra pas sur cet épisode.

« Que l’opposition aille saluer Daech ! »

Amar Saadani tire par la suite à boulets rouges sur l’opposition. « Que veut cette opposition ? Qu’elle sorte des hôtels et qu’elle nous présente sa Constitution ! Elle ne cherche que le pouvoir », a-t-il lancé. Le secrétaire général du FLN dit avoir prédit l’arrivée de Daech sur les frontières cela fait sept mois. « Daech est à présent près des frontières, que l’opposition aille les saluer maintenant », a-t-il ironisé avant de souligner la nomination « d’un Saoudien comme émir de Daech près de nos frontières ». « Ce n’est pas quelque chose de facile », a-t-il prévenu.

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