Sid Ahmed Ghozali

« Le général Toufik avait émis des réserves sur la nomination de Chakib Khelil à la tête du ministère de l’Énergie »



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Le général à la retraite Mohamed Medienne dit Toufik, ex-patron du DRS, avait « émis des réserves » sur la nomination de Chakib Khelil comme ministre de l’Énergie, affirme Sid Ahmed Ghozali, dans un entretien au quotidien Echorouk, publié ce dimanche 13 mars.

« Ce que je sais personnellement est que le général Toufik, ex-chef des services de renseignements, a émis des réserves quant à la nomination de Chakib Khelil comme ministre de l’Énergie. Mais il a préféré garder le silence et sa réaction est venue en retard (éviction de Chakib Khelil du ministère de l’Énergie et les dossiers de corruption de Sonatrach) », détaille l’ancien patron de Sonatrach, en estimant que les enquêtes du DRS contre Chakib Khelil et ses proches « ne ciblaient pas le président de la République, contrairement à ce qu’a été dit ».

Poursuivant son réquisitoire contre Chakib Khelil, Sid Ahmed Ghozali raconte : « Ce que je sais, il (Chakib Khelil) a été nommé à la Banque mondiale tout en ayant la nationalité américaine. Ce n’est pas un pêché en soi. Mais le problème réside dans sa présence par la suite à la tête d’un ministère de souveraineté (ministère de l’Énergie). Tout le monde sait qu’il a des relations avec le lobby du complexe militaro-industriel américain (…) En Algérie, on a créé une société mixte entre Haliburton et Sonatrach. Cette société mixte a eu des marchés de plusieurs milliards de dollars. Ce n’est pas un secret que Dick Cheney, l’ancien vice-président américain est le principal actionnaire de Haliburton qui a beaucoup profité de la guerre en Irak. Donc, le ministre algérien a objectivement fait partie de ces groupes célèbres aux États-Unis ».

« 5 000 cadres Algériens détenaient la nationalité française en 1992 »

Sid Ahmed Ghozali, ancien ambassadeur d’Algérie à Paris, a jeté un autre pavé dans la marre, en révélant qu’en 1992, la France avait recensé 5 000 cadres supérieurs algériens ayant la double nationalité algéro-française. « Le ministre de l’Intérieur français, Paule Quilès, m’a confié qu’en 1992 la France a recensé 5 000 cadres algériens qui détenaient la nationalité française. Aujourd’hui, je ne sais pas si le nombre s’est multiplié ».

Pour l’ancien chef du gouvernement, l’article 52 de la Constitution qui exclut les binationaux des postes de responsabilités au sein de l’État est « une nouvelle manipulation ». « Le Président a nommé qui il voulait. La constitutionnalisation de cette interdiction est une ruse qui ne trompe personne », a-t-il ajouté.

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