Skikda

un juriste poursuit en justice Chakib Khelil



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 «La justice algérienne refuse de se saisir du dossier où j’accuse Chakib Khelil d’être le premier responsable de l’exploitation ‘illicite’ d’une sablière à Filfila, à 20 km de Skikda.» Mohamed Bouaziz, 35 ans, juriste, qui se bat depuis plus de 13 ans pour rendre justice à sa famille dont 1,5 hectare de terre a été exploité «illégalement» par Granisky, une entreprise d’extraction de sable, ne lâche plus l’affaire. «J’accuse l’ex-ministre d’avoir délivré l’autorisation d’exploitation à une personne physique et non morale (le responsable de Granisky)», s’indigne-t-il. Selon les documents qu’El Watan Week-end a réussi à se procurer, «l’entrepreneur n’avait pas encore de registre de commerce quand Chakib Khelil lui a signé la décision d’extraction, le 8 mai 2001».Ce n’est pas tout. Mohamed Bouaziz reproche, entre autres, à l’entreprise d’avoir dépassé le périmètre autorisé par Chakib Khelil qui était de 25 hectares dont une partie appartient, à son grand étonnement, à la Conservation des forêts de la wilaya de Skikda. «Personne ne pouvait l’empêcher car les responsables locaux savaient qu’il était soutenu par l’ex-ministre de l’Energie», avoue-t-il. Mais ce qui a poussé le juriste à persister, c’est de se faire continuellement balader par les différentes institutions qui voulaient, selon lui, protéger Chakib Khelil. Mohamed Bouaziz fait donc d’autres rappels de plainte auprès du procureur général, de la gendarmerie et de la sûreté de la wilaya. «Ils ont l’obligation d’instruire mon affaire car j’ai été entendu sur PV par la gendarmerie et la police de la brigade économique», revendique-t-il. Entendu, certes, mais «sans que le nom de Chakib Khelil ne soit mentionné». «L’agent de la police des mines m’avait tenu les mêmes propos. Il m’avait dit qu’il pouvait fermer toutes les sablières d’Algérie s’il le fallait, sauf celle-là», confie-t-il. La dernière convocation reçue par le juriste date de juillet 2015. Mohamed Bouaziz a été entendu par l’inspection régionale de la police de l’Est, à Constantine. «Ils m’ont dit que Chakib Khelil est une ligne rouge qu’ils ne peuvent dépasser. Mais je reste sur mes positions. Je le poursuivrai toute ma vie», insiste-t-il.


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