Chakib Khelil propose ses services pour « aider l’Algérie »



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Chakib Khelil est de retour. Trois ans après avoir quitté l’Algérie par la petite porte, l’ancien ministre de l’Énergie revient et se dit disponible pour servir le pays. Dans un entretien orienté accordé à Ennahar TV et diffusé ce vendredi à 21h, Khelil parle de son départ d’Algérie en 2013, du lancement du mandat d’arrêt international, des accusations de corruption, du DRS, de ses relations avec le président Bouteflika.

« Je suis très heureux d’être en Algérie. C’est mon pays. L’accueil était très chaleureux. Je pense au futur avec optimisme et je suis prêt à aider dans n’importe quel secteur notamment celui dans lequel j’ai travaillé (hydrocarbures) », affirme l’ancien ministre de l’Énergie et des mines.

Chakib Khelil estime qu’il ne sert à rien de revenir sur ce qui s’est passé avant 2010, date de son limogeage du ministère de l’Énergie et de l’éclatement du scandale de corruption Sonatrach I. « Puisque cela ne réglera rien » et qu’il y a aujourd’hui « d’autres problèmes notamment économiques » en Algérie.

Pour les accusations de fuite et de détention de la nationalité américaine, Khelil nie en bloc. « Quand je suis parti (aux États-Unis), je pensais que j’allais revenir rapidement mais je ne m’attendais pas à tout ça. Ils ont fabriqué l’histoire de la nationalité et du passeport », dit-il.

« Les agents du DRS savaient tout »

Interrogé sur les affaires de corruption dont l’instruction a été menée par la police judiciaire du DRS, Chakib Khelil répond sereinement mais prudemment. L’ancien ministre de l’Énergie rappelle que des officiers du DRS étaient détachés auprès de la Sonatrach et du ministère et qu’ils « savaient tout, qu’ils avaient tous les dossiers et qu’ils avaient toutes les informations sur tous les cadres ».

Durant cet entretien d’une quarantaine de minutes, Chakib Khelil ne va pointer du doigt ni le DRS, ni son ancien premier responsable, le général Toufik.

« Est-ce que Chakib Khelil a payé le prix de sa fidélité au président Bouteflika ? », lui demande le journaliste.  « Je ne sais pas. Je n’ai pas d’informations là-dessus », répond Chakib Khelil. « Y avait-il une volonté de nuire au président Bouteflika », insiste le journaliste qui a curieusement pris position en faveur de Khelil. « Je n’ai pas d’éléments (là-dessus). Je n’ai pas de preuves », souligne le second.

L’ancien ministre assure ignorer qui est derrière ses déboires et refuse d’attaquer l’ancien patron du DRS. « Je ne sais pas qui est le responsable », affirme Chakib Khelil.

L’ex-ministre ne compte pas saisir la justice. « Qui est le gagnant dans cette affaire. La réputation du pays est la chose la plus importante. Moi je regarde l’avenir. Il faut tourner la page et aider à améliorer la situation », avance-t-il. Les affaires en Italie, en Suisse et aux États-Unis ? Ce sont des histoires préfabriquées par les journaux, selon Chakib Khelil qui ne sera à aucun moment interrogé sur les détails de ces dossiers, notamment le procès en cours à Milan.

Chakib Khelil assure que tous ses biens sont le fruit de son travail durant vingt ans à la Banque mondiale et en Algérie. L’ancien ministre rappelle la période où il a travaillé à Sonatrach dans les années 1970, à la Présidence de la République sous Boumediène avant de rentrer une deuxième fois au pays en 1999 avec le retour de Abdelaziz Bouteflika aux affaires. Un retour au pays qu’il présente comme étant un sacrifice puisqu’il pouvait travailler aux États-Unis ou dans d’autres pays en tant que consultant.

Chakib Khelil conclut l’entretien avec les mêmes mots : « Je suis très heureux d’être dans mon pays, je suis prêt à aider dans n’importe quel domaine ».


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