Scandale des Panama Papers/ La fille de Sellal impliquée



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Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, est rattrapé par le scandale des Panama Papers. Sa fille Rym, propriétaire d’un appartement situé tout prés des Champs-Elysées dans la capitale française, possède, en effet, une société offshore, domiciliée dans les Îles Vierges britanniques par le tristement célèbre cabinet panaméen Mossack Fonseca. C’est ce que révèle le site d’investigation Le Desk, qui publie des documents liés à cette entreprise.

La société de Rym Sellal, Temapert Capital Holdings limited, a été créée le 26 octobre 2006 dans les Îles Vierges britanniques, rapporte cette source. Comme pour l’épouse de Chakib Khelil, c’est au profit d’Omar Habour, un des proches de l’ancien ministre de l’Energie, que la société a été créée. Omar Habour est également un proche du sulfureux Farid Bedjaoui, l’intermédiaire qui aurait permis à Saipem de décrocher des contrats juteux avec Sonatrach moyennant des commissions et des pots-de-vins d’une valeur de près de 200 millions de dollars. Omar Habour est, d’ailleurs, accusé par la justice italienne d’avoir joué un rôle clé dans ces transactions douteuses et mafieuses entre Sonatrach et Saipem.

Comme par hasard, “Quatre mois après la création de la société, Rym Sellal devient la seule bénéficiaire”, ajoute encore la même source qui cite une ordonnance établie le 24 février 2005. La fille d’Abdelmalek Sellal restera la seule bénéficiaire de cette société, au capital de 50 000 dollars, jusqu’au 30 mars 2010. Les liens qui unissent le très controversé Omar Habour à la fille du Premier ministre sont troublants et risquent d’ébranler l’un des hauts responsables les plus influents en Algérie.

Selon la même source, Rym Sellal  s’est présentée comme une «analyste» basée à Londres où elle réside dans un quartier très huppé. Elle a acheté, en 2007, deux studios jumelés pour une somme de 860 000 euros. La fille du Premier ministre, épouse d’un homme d’affaire libanais, a travaillé, durant une certaine période, pour le compte de la Sonatrach dans la capitale britannique. Mais les observateurs se sont interrogés sur l’origine de ses fonds.

Il est à souligner que si les fonds cachés dans ces comptes offshores de la fille du Premier ministre proviennent d’une activité rémunérée ou basée à l’étranger, cela ne constituera pas une infraction à la loi algérienne au regard des dispositions de l’article 8 du règlement 07-01 de la Banque d’Algérie qui interdit uniquement aux résidents nationaux “de posséder des avoirs monétaires et immobiliers à l’étranger à partir de ses activités en Algérie”.

 Essaïd Wakli


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