Deux nourrissons décèdent dans une clinique privée à Rouiba



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Deux nourrissons sont décédés avant-hier dans une clinique privée à Rouiba après avoir été vaccinés au Pentavalent, selon un parent d'une victime.

Il s'agit d'une fille et d'un garçon âgés de deux mois, qui ont rendu leur dernier souffle quelques minutes seulement après avoir reçu un vaccin nouvellement introduit en Algérie.

Le vaccin Pentavalent, faut-t-il le noter, fournit une protection aux enfants contre cinq maladies mortelles : la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, l'hépatite B et l'haemophilus influenzae de type B.

Avant d'être validé par les autorités sanitaires dans plusieurs pays, ce vaccin avait fait l'objet de vifs débats dans la communauté médicale et scientifique à l'étranger.

Certains spécialistes européens avaient carrément appelé à son invalidation. D'autres estimaient qu'il était sans danger sur la santé des nourrissons. L'organisation humanitaire Union Démocratique des Peuples (PUDR), à travers une enquête menée dans deux localités en Inde, avait déclaré en 2013 que le vaccin « meurtrier » Pentavalent (= 5 vaccins en un) a tué au moins huit nourrissons. Alors que beaucoup d'autres ont eu la santé gravement endommagée.

Cette organisation s'est interrogée, à maintes reprises, sur la nécessité d'administrer ce genre de vaccin « non nécessaire et dangereux ».

Juste après la mort des deux bébés, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a régi par un communiqué de presse.

Le département de Mohamed Boudiaf a, en effet, décidé d'ouvrir une enquête. Les parents des deux bébés demandent que la vérité éclate. Leurs espoirs reposent désormais sur l'enquête ouverte par le ministère de la Santé. Ils espèrent surtout qu'elle se fera dans « la transparence ».

« Ma fille était en parfaite santé avant que nous la conduisions à la clinique pour la faire vacciner. Quelques minutes après avoir reçu le vaccin, son organisme a commencé à se détériorer. Elle est morte sur place. Je ne sais pas ce qui a mal tourné. La seule chose que je sais c'est que j'ai perdu mon enfant », nous a indiqué, très affecté, le papa de la petite, Idou Rafik, que nous avons contacté par téléphone.

Et d'ajouter : « J'ai perdu ma petite fille alors que je ne m'y attendais guère. Je demande au ministère de la Santé de diligenter une enquête impartiale, car il est question aussi du décès, presque en même temps, d'un autre bébé, un garçon ».

Le papa du deuxième bébé, Djebbari Kamel, affecté par le décès de son enfant, interpelle le ministère de la Santé et réclame l'ouverture d'une enquête : « J'espère qu'elle se fera dans la transparence. Ce sont des êtres chers que nous venons de perdre », a-t-il souligné.

« Dans le cadre du dispositif de surveillance de la vaccination de routine, il a été enregistré le décès de deux nourrissons âgés de deux mois dans une clinique privée à Rouiba, après leur vaccination au Pentavalent », a noté le communiqué du ministère, précisant que cinq autres nourrissons ayant reçu une dose du même flacon de vaccination « n'ont manifesté aucun signe indésirable ».

Le ministère affirme avoir « immédiatement » dépêché une équipe d'experts sur les lieux afin de « mener les investigations épidémiologiques nécessaires », précisant que les premiers résultats « font ressortir que les deux cas de décès n'ont aucun lien avec le vaccin et qu'une autopsie a été ordonnée à l'effet de déterminer les causes exactes ayant entraîné ces deux décès et ses conclusions seront ultérieurement rendues publiques ».

Selon la même source, le vaccin utilisé en Algérie et destiné aux nourrissons est « qualifié et homologué » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour en savoir plus sur ces deux cas de décès, un pédiatre, que nous avons contacté nous a indiqué que la mort de deux nourrissons en même temps et quelques minutes après leur avoir administré du Pentavalent du même flacon semble « bizarre » : « Les deux bébés ont dû faire une réaction allergique sévère par rapport au vaccin », a-t-il fait savoir, précisant que « les effets secondaires d'un vaccin devraient intervenir dans les 48 heures qui suivent la vaccination ».

Dans des cas pareils, le spécialiste affirme que la clinique devrait être dotée de médicaments comme l'adrénaline, pour faire face à ce genre de réaction et pouvoir récupérer le nourrisson.


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