Panama Papers

nouvelles révélations sur Farid Bedjaoui et Chakib Khelil



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De nouvelles révélations entrant dans le cadre du scandale des « Panama Papers » mettent en lumière l’utilisation de sociétés écrans par des entrepreneurs et officiels de pays africains, dont l’Algérie, pour dissimuler les profits générés par la vente de ressources naturelles et les pots-de-vin payés pour avoir accès à celles-ci, rapporte le New York Times ce lundi.

Le journal américain cite notamment le cas majeur de Farid Bedjaoui, accusé par la justice italienne d’avoir distribué 275 millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à Saipem de remporter des contrats en Algérie d’une valeur de 10 milliards de dollars. Surnommé « Mr. 3% » au titre de sa commission présumée, Farid Bedjaoui a nié les accusations, rappelle le journal.

15 millions de dollars aux associés et à la famille de Khelil

Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), à l’origine des révélations des « Panama Papers », a découvert que l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca a créé 12 des 17 sociétés-écran liées à Bedjaoui sur lesquelles la justice italienne enquête pour des faits de corruption entre 2007 et 2010, explique le New York Times. L’une de ces entreprises, Collingdale Consultants Inc., a été utilisée pour détourner jusqu’à 15 millions de dollars aux associés et à la famille de Chakib Khelil, selon les accusations de la justice italienne rapportées par le journal.

Farid Bedjaoui est accusé d’avoir tissé une toile complexe pour dissimuler son argent, avec seize comptes bancaires en Algérie, à Dubaï, à Hong Kong, au Liban, à Londres, à Singapour et en Suisse, indique le New York Times qui rappelle également que ses actifs ont été saisis au Canada et en France, où la police a saisi un yacht de 42 mètres et des peintures artistiques d’Andy Warhol, Joan Miró et Salvador Dalí. Les autorités américaines examinent également trois propriétés acquises par Bedjaoui, incluant une propriété sur la célèbre Cinquième Avenue de Manhattan (New York) d’une valeur de 28.5 millions de dollars.

Bien que l’enquête ayant visé Bedjaoui a été rendue publique en février 2013, des emails internes de Mossack Fonseca suggèrent que la firme n’a remarqué ses déboires que sept mois plus tard, en effectuant une recherche internet sur un autre client. Alors que Mossack Fonseca a signalé les activités de Farid Bedjaoui aux autorités des Iles Vierges Britanniques en 2013, la firme a tout de même continué à travailler avec l’une de ses entreprises, Rayan Asset Management, au moins jusqu’au mois de novembre 2015.


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