Ghardaïa veut renforcer l'accès aux soins en milieu rural



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Soixante pour cent des nouvelles recrues du personnel de la santé seront affectées en zone rurale, selon le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Ainsi, plusieurs actions sont engagées par ledit ministère en vue d'améliorer l'accès aux soins dans les zones rurales.

Les innombrables insuffisances relevées, aussi bien au niveau des édifices médicaux que des moyens humains et matériels dans les zones rurales ont été les principaux problèmes soulevés par les populations du Sud et du Grand Sud.

En réponse aux interrogations des citoyens, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a rappelé, dans plusieurs de ses interventions, que des efforts importants seraient consentis pour doter les zones rurales et enclavées de nouveaux hôpitaux ainsi que de moyens aussi bien matériels, qu'humains.

A Ghardaïa, le wali, Azzedine Mechri, a voulu relever le défi. Selon lui, l'année 2017 a été déclarée Année de la santé rurale par excellence.

Dans ce sens, un plan d'action vient d'être mis en place pour améliorer l'offre de soins. Il repose sur la mise en place de quelques unités d'urgences de proximité (dispensaires), dont trois ont déjà pu être mises en service à Ghardaïa (Baba-Saad), Mansoura et Hassi Lafhel, pendant que d'autres sont en cours de réalisation. Par ailleurs, le wali compte mettre les bouchées doubles pour concrétiser la réalisation de cinq nouveaux édifices médicaux dans certaines communes de la wilaya.

S'agissant de l'augmentation de la capacité d'accueil des hôpitaux au sein de la wilaya de Ghardaïa, le wali, à travers ses visites sur le terrain, indique à ce titre que les années 2017, 2018 et 2019 enregistreront 450 lits supplémentaires.

Allusion faite au futur hôpital de Guerrara de 120 lits, qui est à 65 % de sa réalisation, pour un montant de près de 2,6 milliards de dinars, ainsi que du futur hôpital de Berriane de 60 lits, qui est à 70 % de sa réalisation, pour un montant de près de 1,9 milliard de dinars.

Quant à la commune de Ghardaïa (Bounoura), quatre édifices de santé y sont en cours de réalisation : un OHS psychiatrique de 30 lits, qui est à 80 % de sa réalisation, pour un montant de près de 1,2 milliard de dinars ; un centre de désintoxication, qui est à 90 % de sa réalisation, pour un montant de près de 140 millions de dinars ; une école paramédicale de 400 places pédagogiques, qui est à 25 % de sa réalisation, pour un montant de près de 370 millions de dinars ; et enfin un hôpital de 240 lits pour un montant de près de 5 milliards de dinars.

Malheureusement, le démarrage des travaux de ce futur hôpital affiche un certain retard bien que le marché soit approuvé et que les travaux aient bien été confiés à la société COSIDER.

Suite aux visites effectuées sur les lieux et aux suivis des exposés présentés par les entrepreneurs et les directeurs concernés sur l'état d'avancement de ces établissements de santé, en sus des interventions portant sur les contraintes techniques, administratives et financières qui ralentissent la réalisation de ces structures et qui doivent être opérationnelles dans les plus brefs délais, le wali a relevé que les citoyens ont besoin d'actions concrètes sur le terrain qui leur garantiront le droit à l'accès aux soins, appelant donc à accélérer les travaux pour une mise en place rapide de ces infrastructures hospitalières.

Aussi, le wali a appelé les responsables concernés à résoudre les problèmes à caractère local de manière urgente et immédiate, de même qu'il a ordonné la formation d'une commission qui veillera au suivi des questions soulevées et de celles qui constituent une entrave à l'achèvement des travaux dans certains établissements hospitaliers en cours de construction.

Par ailleurs, concernant les prochaines affectations du staff médical à ces nouveaux édifices de santé et dispensaires publics, le wali a rappelé que son département se penchera sur la mobilisation des ressources humaines au profit du monde rural, et ce à travers un recrutement de médecins et de spécialistes aux quatre coins du pays.

Selon Azzedine Mechri, l'instauration de ce service médical obligatoire, décidé par la haute autorité de l'Etat, permettra de pallier le déséquilibre entre les zones urbaines et les zones rurales en termes de ressources humaines. En effet, selon lui, près de 60 % des médecins et spécialistes du pays sont actuellement établis dans le Nord.

Ces inégalités dans l'offre de soins seront par ailleurs surmontées, note le wali, grâce à la mise en place de la carte sanitaire puisque la loi relative au système de santé et à l'offre de soins organisera l'offre publique et l'offre privée et permettra une répartition harmonieuse et équitable des soins sur le territoire national.

Ces mesures s'inscrivent dans le cadre des efforts consentis par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière et des autorités locales de la wilaya de Ghardaïa, visant à améliorer la qualité des services offerts et à assurer l'accès des citoyens aux soins et à l'hospitalisation, en particulier s'agissant de l'élargissement de la couverture de santé de base, la réduction des prix des médicaments et la promotion de la prise en charge d'urgences hospitalières et
pré-hospitalières.

Visiblement, des efforts ont bien été consentis vu la réalisation concrète d'édifices hospitaliers, mais il reste encore un long chemin à parcourir pour atteindre les objectifs escomptés.


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