Les IDE en Algérie sont très faibles



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Malgré les nouvelles opportunités avantageuses rendues possibles grâce au nouveau code de l’investissement, les investissements des opérateurs économiques français en Algérie restent faibles.   C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui, à Paris, le directeur d’études à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Salim Branki. « Il y a eu, de 2002 à nos jours, un total 165 projets d’investissements français en Algérie hors hydrocarbures pour un volume financier de 342 milliards de dinars (environ 340 millions d’euros) », a indiqué M. Branki lors de son intervention à une rencontre à Paris sur le thème "La réforme du droit algérien des investissements et ses défis". Cette réalité a été soulevée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le Premier ministre Français Bernard Caseneuve, élargie aux membres des deux délégations, le 6 avril dernier. Ainsi, le responsable de l’ANDI, a précisé que « sur l’ensemble des projets d’investissements français, 126 ont été réalisés avec 12.890 emplois créés en Algérie », qualifiant ce volume de « frileux » au regard de « la volonté d’ouverture engagée », ces dernières années, par le gouvernement. M. Branki, qui est également chargé du Guichet unique, a tenté de répondre, textes à l’appui, à leurs questionnements autour des principes du code l’investissement réajusté surtout pour supprimer un certain nombre d’incohérences. Il a expliqué les différentes garanties offertes par ce code, notamment dans le transfert des capitaux, la protection par les conventions internationales, faisant constater que les investisseurs étrangers et nationaux sont logés à la même enseigne tant au plan de l’éligibilité qu’à celui des avantages. Pour sa part, l’avocat algérien associé de LPA-CGR, organisateur de cette rencontre, Chems-Eddine Hafiz, a vanté dans son intervention la profonde réforme engagée par le gouvernement algérien qui répond, a-t-il dit, aux attentes des investisseurs en leur offrant de vrais avantages, notamment sur le plan fiscal et foncier. Se basant sur les affaires de contentieux qu’il traite en tant qu’avocat, il a indiqué qu’il existe une image tronquée de l’Algérie, soutenant que, contrairement à ce qui se dit en matière de capitaux, des milliards de dollars sont transférés d’Algérie, chaque année, par des investisseurs étrangers, relevant à titre de comparaison que l’investissement étranger en France est très difficile et celui dit stratégique est interdit. Cependant, il a préconisé la non généralisation de la règle 51/49% pour la création de partenariat en Algérie, qui devient une question récurrente chez les investisseurs étrangers, notamment auprès des restaurateurs qui détiennent seuls leur savoir-faire, surtout lorsqu’il s’agit d’enseignes reconnues mondialement.


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