Ould Abbès

« Aucune divergence entre Sellal et Ouyahia »



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Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a tenté hier de se poser en conciliateur et en équilibriste dans la relation tendue qui oppose le leadership de son parti et la direction du Rassemblement national démocratique, en la personne d'Ahmed Ouyahia, lors d'une conférence de presse.

Très catégorique, il a exclu l'existence de divergences profondes entre Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, expliquant que « tous les deux ont une grande expérience et une culture d'Etat ».

Selon des indiscrétions partisanes, une mésentente de protocole aurait opposé, la semaine dernière, les deux hommes lorsque le Premier ministre a proposé au patron du RND de le recevoir au Palais du gouvernement pour entamer des discussions sur la composition du nouveau gouvernement.

Le SG du RND aurait suggéré quant à lui que la rencontre se déroule au palais d'El Mouradia. Sellal s'est finalement résolu à se déplacer à El Mouradia, évitant une grave crise entre les deux hommes.

Sur un autre sujet, Ould Abbès confirme avoir reçu dans son bureau les ministres élus députés dans leurs circonscriptions : « S'ils choisissent de rester députés, ils sont au moins sûrs de garder leur siège pendant cinq ans, car en tant que ministre, leur décret de nomination peut être suivi six mois après par un autre décret qui annule cette nomination », a-t-il dit.

Revenant sur le refus du MSP de participer au futur gouvernement, le SG du FLN a fait part de sa surprise avant de rappeler avoir connu cheikh Mahfoudh Nahnah, le fondateur du MSP, et Aboudjerra Soltani :

« J'aurais aimé que le MSP soit dans le prochain gouvernement ; c'est aussi la volonté du président Abdelaziz Bouteflika. C'est un courant qui a du poids dans la société, des capacités.

Mais ce n'est pas un problème, il y a le FLN, le RND, TAJ, le MPA pour former le gouvernement. Cela suffit, mais on aurait sincèrement voulu avoir aussi le MSP avec nous pour faire face aux défis politiques, économiques et sécuritaires auxquels l'Algérie est confrontée.

C'est la volonté du président Bouteflika d'associer toutes les forces politiques » dit-il. Interrogé sur les actions lancées contre lui par certains anciens responsables, Ould Abbès conteste leur démarche et fustige surtout l'usage de leur part de pétitions qui ont eu raison de ses prédécesseurs : « Je partirai quand le président Bouteflika me l'ordonnera », avance-t-il. Selon lui, les contestataires « se trompent ; pensent-ils qu'il n'y a pas d'État ? Moi je ne crois pas aux pétitions, s'ils ont quelque chose à dire, ils n'ont qu'à venir me voir et me convaincre que je ne suis pas à la hauteur pour diriger le FLN.

Faire des pétitions est humiliant pour le FLN, pour l'Etat.
Quant à me demander des comptes…. quels comptes ? Ils se trompent lourdement ; je leur demande : où étiez-vous quand on menait la campagne », conclut le SG du FLN. Plus d'une centaine (103) de membres du CC se sont réunis avant-hier à Alger pour exiger la convocation en urgence d'une session extraordinaire du Comité central.

Menés par Mustapha Mazouzi, un ancien membre du Bureau politique, les « mécontents » du comité central ont justifié leur action par, entre autres, le recul du FLN sur la scène politique nationale, la faiblesse du discours qu'il a développé durant la campagne électorale des dernières législatives, toutes les irrégularités qui ont entaché la préparation de la campagne et la confection des listes de candidats, et la marginalisation des instances dirigeantes officielles du parti. Enfin, le SG du FLN a confirmé Tahar Khaoua dans son rôle de coordinateur qui assure actuellement la liaison entre le SG du FLN et l'administration de l'APN.

Il est chargé aussi de présenter aujourd'hui, à la nouvelle Assemblée nationale, Saïd Bouhadja en tant que candidat du FLN à la présidence de la nouvelle chambre basse du Parlement.

En fait, l'élection de Saïd Bouhadja ne sera qu'une simple formalité, dès lors que le FLN et le RND, détenteurs d'une majorité absolue (361), sont d'accord pour le choix du député de Skikda, qui aura d'ailleurs l'insigne honneur de présider la première séance en sa qualité de doyen.

La cérémonie d'installation de l'APN, pour la 7e législature, interviendra aujourd'hui en fin de matinée. Les détails de cette cérémonie ont fait hier l'objet d'une réunion de coordination entre l'administration de l'APN et les représentants des partis politiques ayant obtenu plus de dix sièges, le nombre requis pour la formation d'un groupe parlementaire.


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