Les Japonais souhaitent créer une usine d'automobiles en Algérie



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La Chambre algérienne pour le commerce et l'industrie (CACI) a organisé hier une journée d'information sur le partenariat et l'investissement entre l'Algérie et le Japon.

Il est question, selon les organisateurs, de réunir deux pays dont l'un est la 3e économie mondiale, et qui fêtent en cette année le 55e anniversaire de leurs relations diplomatiques.

L'ambassadeur du Japon en Algérie Masaya Fujiwara, a tenu à souligner l'importance que représente le marché algérien pour le Japon dans divers secteurs en citant l'industrie pharmaceutique, l'équipement industriel, l'énergie, ou encore l'automobile.

Le diplomate a manifesté, en effet, la volonté de son pays quant à l'installation d'une usine d'assemblage de véhicules en Algérie. « Un marché important qui se classe deuxième en Afrique, mais qui a connu récemment des restrictions »

Il a signalé aussi le fait que « les échanges économiques entre les deux pays n'ont pas atteint un niveau satisfaisant « , et « ont connu une décadence depuis 2014 suite à la chute des prix du pétrole « . Ces échanges, estimés à 2 milliards de dollars, ont chuté jusqu'à 400 millions de dollars/an.

Dans le but de reprendre et de booster les relations économiques entre les deux pays, Fujiwara a annoncé la visite prochaine d'une délégation japonaise formée de plusieurs hommes d'affaires prévue pour le début de l'année 2018.

Le président de la CACI, Laid Benamor a, quant à lui, déclaré que « la CACI est à la disposition des entreprises japonaises « . « Ce pays peut constituer un véritable partenaire de l'Algérie, ce qui permettra la diversification et la dynamisation de l'économie nationale. » Et de préciser : « Le Japon n'est pas présent en force pour ce qui est des investissements directs étrangers (IDE). »

De son côté, Mustapha Mekidèche, autre intervenant en tant que président du Club d'affaires Algérie-Japon, a mis en avant l'importance d'un partenariat économique avec ce pays en le qualifiant « de 3e économie mondiale « , qui « détient aussi la technologie, et l'Algérie aura tout à gagner à coopérer avec ce géant économique ».

Il a ainsi cité plusieurs secteurs qui peuvent être sujets de partenariat à l'instar de l'agroalimentaire, l'industrie mécanique, l'énergie renouvelable, l'agriculture… Mekidèche a appelé les investisseurs japonais à « ne pas attendre que le climat des affaires soit totalement réglé pour venir investir « .

Quant à Safia Kouiret, directrice d'étude à l'Agence nationale de développement et d'investissement (ANDI) , elle a présenté un exposé sur l'environnement des affaires et des opportunités d'investissement en Algérie. Elle a mis en avant les réformes apportées sur le Code de l'investissement, qui facilite désormais les affaires malgré la conjoncture délicate que traverse le pays.


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