Déclaration d’Ould-Abbès sur le 5e mandat

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Par Karim B. – Les propos tenus ce samedi à Aïn Defla par le secrétaire général du FLN ont donné lieu à des lectures diverses. En déclarant que «d’autres défis [nous] attendent après 2019» et que l’Algérie «dispose heureusement d’institutions fortes», Djamel Ould-Abbès fait dire à nos confrères de Liberté qu’un cinquième mandat en faveur du président Bouteflika pourrait ne pas être envisagé avec certitude.

Le patron du FLN a également affirmé, toujours selon Liberté, que si Bouteflika décidait de ne pas se présenter à sa propre succession, le FLN «appliquera» sa décision «parce que nous ne voulons pas d’un saut dans l’inconnu après 2019». Les insinuations de Djamel Ould-Abbès ont-elles été mal interprétées ou le cinquième mandat est-il réellement remis en cause ?

Le secrétaire général du FLN semble, par ailleurs, ne pas vouloir assumer seul la responsabilité de la situation actuelle du pays. «Que les choses soient claires pour tout le monde, le FLN n’a le monopole de rien du tout», a-t-il affirmé, d’après le journal propriété du magnat de l’agroalimentaire Issad Rebrab.

La dernière sortie du président Bouteflika à l’occasion de l’inauguration de deux lieux de culte à Alger a semé le doute sur sa capacité à briguer un mandat supplémentaire. A l’opposition et à une partie de l’opinion publique qui ont appelé le chef de l’Etat à lâcher les commandes, les partis au pouvoir sont montés au créneau pour mener une campagne avant terme en faveur d’un cinquième mandat.

FLN, RND, MPA, TAJ, UGTA et FCE ont occupé la scène médiatique, multipliant les déclarations dithyrambiques à propos des «réalisations gigantesques» du président Bouteflika qu’ils ont exhorté à rempiler.

Mais l’affaire des 701 kilogrammes de cocaïne et le séisme qui s’en est suivi, marqué par des limogeages de hauts responsables sécuritaires et des rumeurs persistantes sur un probable remaniement du gouvernement – démenties par des médias proches du pouvoir –, est venue se greffer à une situation politique floue et une crise économique au règlement de laquelle des voix discordantes au sein même du gouvernement Ouyahia donnent l’impression d’une absence de coordination et de solution concertée pour y faire face efficacement.

Le président Bouteflika a dû prendre des décisions fermes et rapides pour mettre fin à une «guerre de clans» dans le sérail. Beaucoup ont applaudi cette célérité du chef de l’Etat. Cependant, son intervention pourrait signifier que cette «guerre de clans» s’est installée dans le paysage politique national, après l’intrusion de l’argent sale, et que le pays n’est pas à l’abri de l’«inconnu» dont parle Djamel Ould-Abbès.

K. B.


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