A une semaine de la rentrée scolaire

Benghebrit s’attaque aux «ennemis» de l’école



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A la veille de la rentrée scolaire, la ministre de l’Education nationale annonce la couleur, et désigne ses ennemis, les ennemis du secteur qui lui veulent du mal.

Nouria Benghebrit, qui se trouve constamment au centre d’une critique, soigneusement orientée par des cercles connus, déclare que des gens veulent du mal à l’école algérienne. «Nous savons que nous avons beaucoup d’ennemis, les gens qui veulent du mal pour le secteur sont nombreux», a lâché, hier, Nouria Benghebrit, qui animait une conférence de presse, en marge d’une réunion tenue au siège de son département, avec les directeurs de l’éducation et les partenaires sociaux, consacrée à la rentrée. La ministre répondait, en effet, à une question sur la polémique créée autour des deux matières de sciences islamiques et d’histoire, qu’on voudrait soi-disant, supprimer de l’épreuve écrite de baccalauréat. Idem d’ailleurs pour la langue arabe. Dans le projet de réforme de l’examen du baccalauréat, affirme la première responsable du secteur, «il était impensable de supprimer la langue arabe». Il s’agit, selon elle d’une matière «transversale» pour l’ensemble des filières. Quant à la matière des sciences islamiques et celle d’histoire, «elles figureront bel et bien dans l’épreuve écrite», a indiqué Mme Benghebrit, pointant du doigt des «gens de mauvaise fois», non sans citer «particulièrement cette coordination (Coordination des enseignants de sciences islamiques, Ndlr)». Seulement, face à cette polémique, la ministre se dit «concentrée sur le travail colossal» qui incombe à son département et n’a «pas de temps à perdre» à courir constamment derrière ce qu’elle qualifie de «fake-news». «Nous donnons de l’importance à notre crédibilité, à notre relation avec la société et tenons à la vérité», a-t-elle soutenu, invitant les citoyens à s’informer sur le site du ministère, et ses pages officielles sur les réseaux sociaux. Ainsi, Nouria Benghebrit coupe court devant ceux qu’elle désigne d’«ennemis», tout en apportant certaines précisions sur la réforme envisagée du baccalauréat. D’abord, il s’agit d’un «réaménagement», et non pas d’une révision complète. Ensuite, le projet, puisque l’on est encore à ce stade, «n’est pas applicable» pour cette année 2018-2019, et enfin, il est question, «d’après le consens trouvé», de «passer de cinq jours à trois jours seulement». La ministre promet que «le débat restera ouvert» sur cette réforme en projet, qui prend en considération l’évaluation continue de l’élève dès la 2e année secondaire, estimant «bon d’écouter les pédagogues». Et si une consultation d’ensemble, c’est-à-dire, élargie aux partenaires sociaux, que sont les syndicats, s’impose, «pourquoi pas», a-t-elle fait savoir.

Pas de panique, la rentrée maintenue au 5 septembre !

Par ailleurs, Mme Benghebrit a, encore une fois, affirmé le maintien de la date de la rentrée scolaire au 5 septembre. Pour elle, «il n’y a pas d’éléments qui nous obligent à la reporter», assurant que «toutes les mesures ont été prises à travers toutes les wilayas» en collaboration avec le ministère de l’Intérieur et celui de la Santé, ainsi que les walis au niveau local. Seulement, «il n’y a pas lieu de paniquer», a-t-elle estimé, appelant la presse à jouer son rôle en posant la question avec objectivité. Interrogée sur d’autres problèmes qui ressurgissent à chaque début d’année scolaire, la ministre a tenu un langage de vérité. Pour la surcharge des classes par exemple, elle dira que «malgré le dégel des projets de constructions de nouveaux établissements, le problème persistera encore». Certains facteurs, notamment «le taux de natalité» galopant et les opérations de relogement, qui impliquent le changement de résidence pour les élèves, en sont les principales raisons. Pour y faire face temporairement, outre les classes tournantes, «il y aura des chalets aménagés», fera savoir Nouria Benghebrit, reconnaissant que «ce ne soit pas la solution idéale». Quant au manque d’enseignants, Mme Benghebrit dit «avoir pris toutes les mesures pour combler le vide au moment opportun», de façon à «assurer la continuité de la scolarisation des enfants».

Aïssa Moussi


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