L’affaire prend une autre tournure

Bitam sollicite l’arbitrage du président de la CAF



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Bitam Mahmoud Mounir, arbitre assistant FIFA 2014, a adressé une requête, en date du 19 septembre 2018, au président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, à travers laquelle il porte à sa «connaissance l’injustice dont j’ai été victime de la part de la CAF», indique en préambule l’arbitre algérien.

Pour rappel, lors d’un match de Ligue 2 CABBA-WAT, ce dernier avait enlevé son maillot et quitté le terrain en plein match pour «dénoncer des pratiques antisportives ainsi que les pressions et influences exercées sur moi par des officiels pour arranger des résultats de matchs».

Cette position courageuse d’un arbitre international lui a valu beaucoup de problèmes, parmi lesquels une lourde suspension et la mise à l’écart de toutes activités liées au football. Mounir Mahmoud Bitam s’est courageusement défendu devant les instances de la Fédération algérienne de football (FAF) et au bout de ce long combat, il a obtenu gain de cause. Aujourd’hui, il se bat contre une autre injustice commise contre lui par la Confédération africaine de football.

C’est l’objet de sa requête au président de la CAF à qui il indique : «En tant qu’arbitre assistant, j’ai dénoncé des comportements antisportifs émanant de certains responsables (du football algérien) que j’ai cités nommément en date du 19 septembre 2014…En guise de représailles, j’ai été suspendu temporairement en date du 30 septembre 2014 par la FAF. Le 20 septembre 2014 j’ai été désigné, l’e-mail faisant foi, pour officier la rencontre RD Congo-Côte d’Ivoire comptant pour les éliminatoires de la CAN-2015. 5 jours plus tard, c’est-à-dire le 25 septembre 2014, je reçois un e-mail de la CAF m’informant de mon retrait du match indiqué pour ‘‘des raisons techniques’’, alors qu’entre la date de ma désignation (20 septembre) et celle de mon retrait (25 septembre), il n’y a eu aucune compétition locale, ni continentale.» L’arbitre algérien a l’intime conviction qu’il est victime d’une machination tramée derrière  son dos par des parties algériennes et «cafiennes» pour le punir d’avoir dénoncé des pratiques aux antipodes de l’éthique et du fair-play.

Bitam victime d’une machination cautionnée par la CAF

Le problème que soulève Bitam touche à l’éthique. En effet, la CAF lui a retiré une désignation sans aucun motif, ni justification valable. L’arbitre est en droit de croire qu’il est victime d’une machination tramée entre Alger et Le Caire, siège de la CAF. Il le dit dans sa lettre : «Il est tout à fait clair que la CAF a agi selon un desiderata suite à des injonctions de forces occultes que je vous laisse le loisir d’identifier, créant ainsi un précédent grave basé sur un faux titre, à savoir une anticipation d’extension de sanction alors que la FAF a émis l’avis de ma suspension provisoire le 30 septembre 2014, ceci en violation flagrante du code disciplinaire de la FIFA, notamment l’article 140 (effet).»

Bitam met le doigt sur une grave dérive commise à son encontre par la CAF. Sans raison, ni motif, la Confédération lui a infligé une sanction (retrait de désignation) sans avoir été saisie par la FAF. C’est grave. Cela témoigne d’une collusion entre deux parties, dont l’une (CAF) n’était même pas récipiendaire du moindre document accablant l’arbitre algérien. Ce dernier a fait deux remarques au patron de la CAF. La première concerne les infractions au code disciplinaire de la FIFA, articles 61 et 140, et aux statuts de la FIFA, article 22.

La seconde a trait à la démarche de la CAF qui aurait porté atteinte à l’intégrité de la compétition (CAN-2015) où il précise : «Sachant que conséquemment à ce match (RD CongoCôte d’Ivoire), la Côte d’Ivoire a remporté la CAN-2015 et la RD Congo s’est classée 3e.» Bitam termine sa lettre en demandant au président de la CAF «de bien vouloir examiner mon cas afin que mon dossier truffé d’anomalies intentionnelles et préméditées soit traité équitablement», non sans avertir que «si justice ne m’est pas rendue, je serai dans l’obligation de saisir les commissions juridictionnelles de la FIFA conformément à la réglementation en vigueur ». La balle est dans le camp du président de la CAF, Ahmad Ahmad. Affaire à suivre… 


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