L’opposition rejette l’initiative de Amar Ghoul



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L’initiative lancée par le président du parti TAJ concernant l’organisation d’une conférence nationale sous le patronage du président Bouteflika est rejetée, à l’unanimité, par l’opposition.

Contrairement aux affirmations de Amar Ghoul, aucun chef de parti de l’opposition ne s’est montré favorable à sa démarche, dont les contours et les objectifs demeurent très flous. En effet, les responsables des principaux partis de l’opposition n’accordent presqu’aucun intérêt à cette proposition. Premier à s’exprimer sur le sujet, le président du RCD. Mohcine Belabbas estime que «pareille conférence ne nous intéresse pas, car c’est de l’improvisation».

«L’offre de TAJ est un remake de celle tenue en 1996 sous l’égide de Liamine Zeroual, et que les décideurs ont l’habitude de tenir ce genre de kermesse avec les acteurs qui composent le système», souligne encore le leader du RCD. Invitée à donner son avis sur «cette conférence», la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, s’est montrée plutôt réticente. «Quel est l’objectif de cette conférence ? A quoi servira-t-elle ?» s’interroge-t-elle, estimant que la position de sa formation dépendra «des réponses à ces questions».

Le parti de l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis, Talaie El Hourriyet, lui, s’oppose à toute idée du report de la prochaine présidentielle. «Notre parti est convaincu que la tenue des élections libres, correctes et transparentes dans les délais de l’échéance fixée par la Constitution est de nature à éviter au pays le danger de l’instabilité et permettra au peuple d’exprimer souverainement ses choix», explique cette formation dans un communiqué, rendu public à l’issue de la réunion de son bureau politique.

Talaie El Hourriyet, selon le même document, estime que «ce genre d’initiatives participent de scénarios destinés à faire perdurer le régime». «La crise politique a grandement affecté le fonctionnement normal de tout le régime politique. Le pouvoir en place n’a jamais été aussi autoritaire, l’espace des droits et libertés plus restreint et la gouvernance n’a jamais été pire qu’aujourd’hui. La corruption est également devenue plus répandue», dénonce ce parti.

Le Front des forces socialistes (FFS) exprime, lui aussi, indirectement sont refus d’adhérer à la démarche de TAJ. «Devant la multiplication des initiatives politiques, le FFS reste attaché à ses principes. Nous continuerons à réclamer la reconstruction d’un consensus national et l’élection d’une Assemblée constituante», affirme le premier secrétaire général du parti, Mohamed Hadj Djilani.

S’exprimant à l’occasion d’une rencontre commémorative du 3e anniversaire du décès de Hocine Aït Ahmed, la direction du parti s’engage plutôt à traduire sur le terrain «le combat de Hocine Aït Ahmed, en œuvrant à jeter des passerelles avec le peuple qui est la source du pouvoir, à édifier un Maghreb des peuples et à proposer une alternative démocratique à l’impasse actuelle». De son côté, le président du FJD, Abdallah Djaballah, dénonce une volonté de violer la Constitution.

«Les tentatives de prolongement du mandat présidentiel sous prétexte de la continuité constituent une violation de la Constitution et une agression contre la volonté de la nation. Toutes les tentatives annoncées par les partis de la coalition et même les autres partis constituent une violation pure et simple de la Constitution algérienne», lance-t-il.


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