Associations AADL de Relizane et Laghouat

Les souscripteurs dénoncent une mauvaise gestion



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A travers les cités AADL du pays, les associations des souscripteurs dénoncent une mauvaise gestion et refusent de payer les charges qu’on leur impose.
En organisant des sit-in à l’intérieur de leurs cités, plusieurs associations ont décidé de ne plus payer les charges, jusqu’à la régularisation de leur situation. Pour eux, «ce n’est pas évident de payer des sommes exorbitantes pour un entretien inexistant». Rencontré lors de la précédente rencontre, qui a regroupé les associations des souscripteurs AADL et le ministre, le représentant des cités de la wilaya de Laghouat a fait part de son désappointement, quant à la situation catastrophique de la gestion au niveau de sa cité. Locataires depuis le mois de septembre dernier, ces bénéficiaires sont obligés de payer mensuellement des charges pour l’entretien des immeubles, ainsi que la sécurité du quartier. «Dans une cité de plus de 1000 logements, l’entretien et la sécurité sont assurés par deux femmes de ménage et un seul gardien», a-t-il précisé. A cet effet, ces bénéficiaires ont décidé de ne plus payer le montant des charges. «Après la réception de nos appartements, on nous a obligés de payer un montant pour l’entretien des ascenseurs, alors qu’ils n’existent même pas», a-t-il signalé. Ces habitants aux revenus moyens, affirment ne pas pouvoir payer un montant mensuel de 3200 DA hors taxes. Situés à plusieurs kilomètres du centre-ville, les sites attribués à ces souscripteurs ne leur facilitent pas la tache. «Le coût moyen d’une baguette de pain nous revient chaque jour à 300 DA», se révolte-t-il. Ces souscripteurs, qui résidaient avant au centre de la wilaya, se sont retrouvés dans une commune rurale, résidant dans des immeubles de 80 m2. Dans le sud algérien, les logements attribués devraient répondre à certains critères de réalisation. En effet, ces logements «ruraux» doivent être bâtis sur une surface près de 250 m2, avec cour, terrasse, et architecture propre à la région. Dans ce sens, ces bénéficiaires appellent le ministère de l’Habitat à remédier au plus vite à cette situation. De son côté, le représentant de la wilaya de Relizane a souligné «l’existence de plusieurs problèmes au niveau des cités et sites AADL de la région, dont le gel des travaux de réalisation, l’attribution anarchique des affectations, la mauvaise gestion des cités….». «Un père de famille, qui touche un salaire de 30.000 DA, ne peut pas payer, en plus des 8000 DA du loyer, des charges exorbitantes», a-t-il signalé. Appelant le ministère à faire baisser le coût
des charges imposées, notre interlocuteur a dénoncé l’inexistence de services à l’intérieur des cités. Pour ces locataires, le manque de sécurité au sein de leur cité devient de plus en plus inquiétant. «Le seul gardien qui s’occupe de la cité refuse d’assurer le service de nuit», a-t-il déploré.

Radia Ch.


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