Aït Mesbah (Béni Douala)

Hommage à Imache Amar



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L’Association culturelle Amar Imache, du village Aït Mesbah, dans la commune de Beni Douala, à une vingtaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, a rendu un vibrant hommage, vendredi dernier, à l’ancien militant nationaliste et un des fondateurs de l’Etoile nord-africaine (ENA), Imache Amar, décédé le 7 février 1960, à l’âge de 64 ans.

Cette journée, coïncidant avec le 59e anniversaire de la disparition de ce nationaliste de la première heure, a été marquée par la venue à Aït Mesbah d’une immense foule de femmes et d’hommes.

Les villageois d’Aït Mesbah, les moudjahidine, le P/APC et le chef de daïra de Beni Douala, le P/APC de Beni Aïssi, celui des Ouadhias, les fils et filles de chouhada, l’ONM de Tizi Ouzou, la direction du Musée régional du moudjahid, les représentants de la direction de wilaya de la culture et de la maison de la culture, les membres de la famille Imache, etc., ont rallié tôt le matin le village natal de ce grand militant de la lutte contre le colonialisme.

Une minute de silence, des prises de parole, une déclamation de poèmes, par des jeunes adhérentes de l’association culturelle organisatrice du colloque, des dépôts de gerbes de fleurs, ont été effectués au niveau du monument des martyrs du centre du village, puis au cimetière, devant la tombe de Amar Imache.

Après la déclamation d’un émouvant poème sur le parcours du vieux militant anticolonialiste, un grand visionnaire des débuts du XXe siècle, par la jeune Hamla, membre de l’association, l’assistance a été invitée à se rendre à l’école primaire Hamroun Mohand Arezki du village, où les moudjahidine de la localité, les présidents des APC de Beni Douala, d’Aït Aïssi, des Ouadhias, le chef de daïra et le fils de ce grand patriote ont apporté leurs témoignages.

Le président de l’APC de Beni Douala, M. Fekhar, a annoncé à cette occasion «l’avancement dans le projet de stèle, en phase de réalisation actuellement», dit-il, qui sera érigée à la gloire de ce grand visionnaire militant pour la décolonisation de l’Afrique en général.

Sa dénonciation, en août 1935, rappelle-t-on, dans le journal El Ouma, dont il était rédacteur en chef, de l’occupation de l’Ethiopie par l’Italie, ainsi que d’autres courageuses initiatives pour la libération, non seulement de l’Algérie, mais aussi de l’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie) du joug colonial français, lui vaudront des emprisonnements, ainsi que ses camarades, Belkacem Radjef et Si Djilani.

Ses mésententes avec Messali Hadj le pousseront à créer une autre formation politique, le Parti de l’unité algérienne (Pua) afin de lutter contre le fanatisme religieux, mais de courte durée, après la conversion aussi de l’ENA en Glorieuse étoile nord-africaine (GENA), non fructueuse également.

Amar Imache, «déçu» de l’incompréhension dont il faisait l’objet de la part de la majorité des militants de l’ENA, écrira alors sa lettre d’adieu aux Algériens résidant en France, et rentre définitivement en Algérie en 1947.

Au déclenchement de la lutte armée, très malade, Amar Imache recevait fréquemment chez lui les principaux chefs de l’insurrection en Kabylie, Belkacem Krim, Ouamrane, etc., disent des membres de sa famille. Amar Imache est né le 7 juillet 1895 à Aït Mesbah, où il est décédé le 7 février 1960.


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