Ifigha.. Troisième édition de la fête de l’olive ce week-end



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Pour que la fête de l’olive soit la deuxième fête au niveau de cette commune, après la célébration de ce fruit au niveau du village Tabourt, c’est au tour de la localité d’Ifigha, chef-lieu communal, de mettre en valeur l’olive le week-end prochain. C’est ainsi que cette commune, sise à quelques 40 km à l’Est de Tizi-Ouzou, sera le théâtre, vendredi et samedi prochains, qui coïncideront avec les 15 et 16 du mois, d’un évènement mettant en valeur l’olive, à l’occasion de la troisième édition de cette manifestation, qui est devenue une tradition chère aux habitants de cette commune depuis 2017. En la circonstance, un programme riche et varié a été préparé par les initiateurs, dont la commune et le comité du village d’Ifigha. C’est dans l’après-midi du vendredi que le coup d’envoi de la manifestation sera donné, depuis l’école primaire du village où l’assistance sera conviée à la dégustation de produits du terroir, suivie d’une animation artistique et d’une conférence autour de l’olive, au niveau du centre culturel de la commune.
Par ailleurs, les stands des exposants, qui seront mis en place au niveau de la salle polyvalente de la localité, seront visités par les invités et les officiels dès la matinée du deuxième jour de la célébration, alors que toute l’assistance sera conviée à une waada au niveau du mausolée Sidi Mhand Oussalah. Lors de cette journée, une conférence autour du sujet sera aussi donnée au niveau du centre culturel, avant de laisser place à un gala artistique, pour finalement clore l’évènement par une remise des prix. C’est ainsi que la commune d’Ifigha, qui reste une référence dans la production oléicole au niveau de la région des Ait Ghobri, vu son potentiel important dans la culture de cette denrée, fera en sorte de mettre en valeur l’importance de l’olive dans l’économie locale, ceci en perspective du processus de labellisation qui a pris essor dans cette région depuis juillet dernier, avec la naissance de l’association Achvayli Nath Ghobri.
Une démarche qui commence à porter ses fruits, selon les encadreurs de la procédure, à l’instar de ce qui a été déclaré il y a une semaine au niveau du village Tabourt, concernant le processus de labellisation de l’huile de Kabylie, qui reste une référence au niveau national et même international, vues ses vertus et ses qualités. Ceci au moment où tout le monde activant dans ce créneau, font en sorte de faciliter ce processus, qui peut intervenir grâce à l’introduction de nouvelles techniques dans le ramassage des olives et leur trituration, en plus d’un bon entretien des oliviers durant les quatre saisons de l’année, afin que ceux-ci produisent de meilleurs quantités d’olives. Par ailleurs, les oléiculteurs au niveau de la Kabylie se sont montrés unanimes quant à la nécessité de donner à l’huile locale un cadre de commercialisation protégé, avec des règles strictes, afin de mettre fin à quelques méthodes anarchiques qui sévissent dans ce domaine.

Survivre aux aléas
Aujourd’hui plus que jamais, l’olivier doit bénéficier de plus d’intérêt, aussi bien des agriculteurs eux-mêmes que des pouvoirs publics, par la mise en place d’une politique à même de lui permettre de retrouver son lustre d’antan. Il fait face à de multiples aléas qui, à la fin, le menacent même de disparition, ou du moins font rétrécir les superficies qu’ occupe l’oliveraie.
En effet, aux conditions climatiques très peu favorables, certaines saisons voient l’apparition de la «Bactrocera oleae» qui provoque des ravages dans les oliveraies, comme c’était le cas la saison dernière. Cet arbre, qui représente une importante source de revenus pour de nombreuses familles, se trouve donc sérieusement menacé par cet insecte dit «La mouche de l’olive», qui a saccagé une grande partie de la production oléicole à travers différentes localités de la wilaya.
La prolifération de cette mouche est favorisée par les conditions climatiques caractérisées par la hausse de la température qui, parfois, dure jusqu’à la fin du mois de novembre, ce qui correspond à la période de réceptivité de l’olive, et a permis à l’insecte de compléter sa reproduction et ce, en sachant que la mouche de l’olive hiberne sous forme de pupe dans le sol.
Les effets dévastateurs de cet insecte se prolongent également en fonction de la durée de présence des fruits sur l’arbre, et leur stockage prolongé en pleine air avant la trituration.
Khaled Haddag


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